Translate

jeudi 25 mai 2006

Randonnée VTT « La Teyrannaise ».


En ce Jeudi de l’ascention, je vais goûter aux joies de la rando avec les VTTistes une fois de plus. Le TeyranBike34 organisait 2 parcours VTT (40 et 15) et plusieurs parcours routes. Pour ne pas encore passer plus de quatres heures à me pourrir, j’opte ce jour pour le petit parcours de15 km. Cela devrait durer une heure et demi et des poussières. 320 participants toutes courses confondues pour l’édition de cette année.
On s’est tous perdus (moi 5 fois !), le parcours était balisé à la « j’en ai marre de vivre » ! parcours cassant, pas agréable pour les FB. Les VTTistes se sont peut-être amusés mais pas moi. Tant pis.

dimanche 14 mai 2006

Randonnée VTT « La Montpezatienne ».

Le VTT Club de Montpezat proposait 3 parcours .15, 25 et 40km. J’ai donc le choix (en temps) entre 1h30, 2h30 et plus de 4h. N’ayant aucun entraînement en ce moment, j’opte pour le 25 (qui sera en fait un 27).

Il fait très beau, un peu de vent, déjà chaud à 8h du matin. Comme toute randonnée, les départs se font au fil de l’eau. Je pars avec un groupe de VTT et m’élance à travers les vignes, les petits chemins qui montent (peu), descendes, serpentes. C’est très roulant. J’arrive à relancer, de longues portions de pistes bien plates, j’attaque, je me régale. La caractéristique de cette randonnée sera des kilomètres de sentiers tortueux entre les arbres. Quand je dis tortueux, c’est un virage tous les deux ou trois mètres. J’adopte une technique qui va s’avérer efficace. Le principe est d’avoir le pied coté intérieur du virage libre pour, soit relancer, soit assurer au cas où. La vitesse d’exécution, fais qu’au bout d’un moment, j’ai l’impression d’être à ski en train de slalomer. Pied droit « en dedans » en tournant à droite serré, on pousse, changement de jambe, on recommence à gauche, à droite, à gauche etc … C’est super. J’arrive à aller vite, à me faufiler sous les branches et entre les troncs. Je suis très en arrière et penché. Les cyclistes doivent avoir du mal, moi je m’éclate. Tous les virages sont légèrement relevés, le sol est sablonneux. En prenant bien appui et en mettant le poids du corps en arrière, l’arrière chasse et je passe encore plus vite. J’arrive maintenant à faire déraper (sans freiner) l’arrière à la demande. C’est complètement fun. Je serre tellement les arbres qu’à un moment, l’épaule droite s’encastre dans un tronc : Poum ! l’avantage du Footbike est que je ne tombe pas. Je tourne sur moi même, lâchant la machine et je reste debout en me tenant l’épaule. Grosse balafre sur toute la largeur de la viande. Rien de cassé, je repars.
Kilomètre 13, 1h pile et premier ravitaillement. Comme toujours, pas mal de gars qui m’ont doublés me voit arriver avec étonnement. « Tiens t’es là ? » »Mais comment tu fais ? » Quelques portions de petites routes goudronnées pour se reposer et on repart dans les virolos des sous bois. Nous sommes pas loin d’un Oppidum romain et nous roulons par endroit sur une ancienne voie romaine. Rouler dans les traces de chariots qui sont passés là 2000 ans auparavant, ça fais drôle. Qu’aurait-ils pensés nous voyant ? Ils sont fous ces Gaulois !. On attaque une longue descente en virages avec des marche en pierre très régulière de 50 cm de haut.
« Comment tu fais pour passer des marches pareilles ? »,
« _Suis moi un moment et regarde »
J’arrive en roulant jusque devant la marche, prend le FB à la Main, saute et repart. Les VTTistes derrières moi n’en reviennent pas de ma technique.
« Je te le prête à l’arrivée si tu veux essayer »
«_ heu … non merci .. trop dur ton truc ».
Mais ce changement de rythme est fatiguant à la longue. Je commence à avoir moins la pêche. Deuxième ravitaillement au 20ème kilomètre. Il nous reste 7 km à faire. Le ravitaillement est commun au 40 et au 25 (pardon 27). On voit la fatigue sur les visages. « Toujours là la patinette ? » Il fait chaud. Plus de deux heures que je cours, pousse et saute. Je commence à faire la gueule. On attaque de longues pistes forestières.. On devrait commencer par ce type de piste parce qu’à ce stade de fatigue, c’est pas drôle. Les vélos me doublent sans arrêt. Je marche au moindre faux plat. Plus de place au fun. Maintenant je passe sur la réserve, objectif finir. On traverse une forêt qui a dû brûler l’été dernier. Tout est noir, paysage lunaire. Impressionnant. Une méga côte à marcher, (les cyclistes aussi). On entre dans le village médiéval de Montpezat. Dernière surprise : Le passage dans une rue dont la largeur équivaut à celle d’un guidon, jamais vue ça ! Très rigolo, on crois qu’on va resté bloqué. Arrivée en 2h42’. Crevé. Mais je vais vite récupérer et je n’aurais mal nulle part les jours suivant. Je n’ai donc pas trop tapé dans les réserves. Le ravitaillement final est excellent. En plus des sucreries habituelles, on a droit à des sandwichs au pâté, fromage et dégustations de vins par les viticulteurs de la région. Bref, on refait le plein.
Bilan : Super randonnée que je recommande chaudement. Balisage impeccable, ravitaillements en quantité, ambiance sympa et parcours de rêve (surtout pour les FB car au demeurant assez roulant). Je rajoute que pour 6 euros l’inscription, nous avons eu droit au traditionnel tee-shirt et à une photo de très bonne qualité prise pendant la course et téléchargée depuis le site Internet du Club. (www.lamontpezatienne.com)

dimanche 19 mars 2006

Randonnée VTT « Les Garrigues de Fontcaude ».

9h. Veille du printemps. La météo n’est pas au courant. La preuve ? Il fait froid, bruine persistante, ciel tellement bas que les nuages traînent au sol. On appelle ça plus couramment un temps de merde ….

Bref, il y a quelques courageux (dont moi) qui sont présent pour les 4 distances proposées. 15, 28, 36, 46km. N’ayant aucun entraînement depuis deux ou trois mois, je suis raisonnable, et j’ai choisit les 36km. Enfin, précisons le aucun entraînement. J’ai passé une semaine au ski il y a trois semaines et depuis deux semaines, pour me rendre au boulot je fais 10 km en marchant (vite) tous les jours. Mine de rien ça doit maintenir un fond. Enfin, nous verrons bien. Je table sur un 4 h d’efforts suivant le parcours. De toute manières, c’est une rando, la seule chose que j’ai à prouver, c’est que je peux finir et pas hors temps. Face aux vélos je ne pourrais jamais rivaliser. Dès le départ les premières questions fussent « Super ton engin !! tu fais les 15 km ? _ non 36 _ ???? avec çà ? »Les dix premiers kilomètres sont difficiles. Beaucoup de côtes raides ou bien entendu je marche. Le reste du temps, j’arrive quand même à pousser puisque au ravitaillement du dixième kilomètre, j’ai une heure au compteur. Les vélos qui me doublent me lancent des encouragements « Chapeau !! Courage !! »Nous sommes sur une espèce de plateau ou il fait froid, il pleuvine, le vent se met à souffler. On se croirais en écosse. Sur les plateaux on voit des petites cyclistes qui disparaissent sur les longues pistes. Du dixième au vingtième kilomètre, la piste est une succession de petites courbes, montées, descentes, comme dans un manège. Question »Hé, comment tu fais pour avancer avec ton engin, faut un sacré condition physique non ? _ non, non, une bonne dose d’inconscience suffit. Suis moi et regarde » Je prend parfois une vitesse incroyable, je me tape la bourre avec des vélos, un grand pied !! J’ai toujours la forme, le cycliste de la question précédente me double « T’as raison, t’es inconscient, bon courage » et il file au loin. Je fais bien attention aux côtes à ne pas courir. Je marche à grandes enjambées, j’arrive à faire du 7 km/h. D’ailleurs je ne suis jamais seul à marcher dans les côtes. Les cadors passent en force, quant aux poireaux, ben … ils poussent avec moi. J’assiste à des chutes mémorables. Genre le gars qui veut absolument passer, et qui se retrouve en équilibre au milieu du mur et qui ne peut pas décrocher son pied de sa pédale automatique ! J’en profite, puisqu’on parle de pied, pour signaler la super qualité de mes chaussures. Je suis chaussé de NorthFace X2, qui sont les pompes de Trails. Assez rigides, étanches, des crampons qui n’ont pas à rougir devant des chaussures de foot, bref, avec ça, ma poussée en TT est royale. Super accroche. Et assez souple pour pouvoir courir s’il le faut. 20 ème km (dernier ravito), je suis à 1h50’, la fatigue arrive et le pilotage deviens plus monotone. Je commence à sentir les muscles tirer. De grande piste en montées ou je dois marcher, de longue descentes cassantes ou le « klong klong » caractéristique du cadre qui touche les cailloux rythme ma progression. Un truc qui marche : Devant un difficulté, prendre bien appui sur la planche, donner une impulsion vers le bas et décoller les deux pieds de manière à alléger la machine. En s’aidant avec les bras en tirant sur le guidon, on peut faire décoller l’ensemble. Le choc sur le cailloux sera moindre voire inexistant. Par contre, faut être rapide et précis. Je me fais doubler par des gars rencontrés au début de la rando. Ils ont dû rester un peu au ravito. « Hé, le gars en trottinette !! t’es toujours là ? » J’en prend plein les bras. Je suis crevé. Le dernier kilomètre sera magique. Une descente très raide en sous-bois. Des virages sérés dont on ne voit pas la sortie. Impossible d’anticiper. Il faut réagir instantanément au terrain que l’on découvre. Deux VTT me suivent à mon allure. Je suis dans un manège à la fête foraine. Pas le temps de pousser, ça va trop vite. Dernier virage, un mur, j’ai juste le temps de me projeter en arrière, en bas une large rigole en travers de laquelle se trouve une planche de bois. J’ai juste le temps de viser au jugé et je franchis la planche… ouf … grosse frayeur. Il ne reste qu’un kilomètre de piste cyclable avant la fin. La forme reviens un peu, mais j’ai bien fais de ne prendre que les 36km. L’année prochaine je m’entraîne et tente les 46 km !!
A noter que le fléchage était exemplaire sur tous le parcours. Par contre le ravitaillement final était pauvre. Allez c’est pas grave, je me suis régalé.
Les chiffres :
Temps total : 3h.
Au compteur :Temps de roulage 2h49. Distance 37,48 km Maxi atteint 42,4 km/h (quand je disais que ça allai vite !) Moyenne : 13,3 km/h…

dimanche 8 mai 2005

Randonnée VTT « L’Estivale » à Loché (71)

Le Club de VTT des Passe-Partout de Mâcon proposait 4 randos.
  • 14km pour la famille
  • 28km pour une belle ballade(+640m)
  • 48km pour les costauds (+1360m)
  • 70km(+1900m) j’y pense même pas tellement c’est dur.

J’ai le moral, je me lance sur le 48km avec la trottinette KBX. Histoire de prouver d’une trottinette peut faire comme un vélo. Non mais ! Pendant les 20 premiers kilomètres, il n’y a pratiquement que de la montée. Et pourtant on démarre par une belle descente en sous-bois, super !! Mais on descend, on descend, il va bien falloir remonter non ? Et oui et on va monter fort et ce pendant plus de 20 kilomètres. Je vais marcher la plupart du temps, les côtes sont trop raides, il est impossible de pousser. J’arrive à marcher entre 5 et 6 km/h, puis dès que je peux sur de petits faux plats je resaute sur la machine et je pousse. La Grange du bois au kilomètre 10. 1h10 que je pousse. Ça monte toujours et ce n’est pas terminé. Les VTTistes me doublent lentement. S’arrêtent pour souffler, repartent et moi je marche, je marche. « Et vous allez marcher longtemps ? _ jusqu’en haut !! ». Dans les sous-bois, une difficulté inattendu : La boue. Je me retrouve devant un long et large bourbier. En VTT, il suffit de prendre son élan et passer en pédalant en force. On dérape un peu, avec de la chance on ne se plante pas et on passe. Moi je suis à pied et je ne me vois pas pousser dans 30 cm de boue. Donc je contourne l’obstacle. Je pars dans les arbres et la broussaille sur une centaine de mètres en portant ma machine. Tiens ? Ce paysage me rappelle quelque chose. Ha oui !! Le film « Le projet Blair Witch » génial je vais tourner en rond pendant plusieurs jours !! Non, finalement je reviens sur la piste après le bourbier mais c’est un ruisseau maintenant qu’il y a à la place. Et puis zut, je me remets en piste dans la flotte (descente) le plus dur étant de se mouiller. Une fois que c’est fait, on est à l’aise. Je ne ferais pas ça en février dans le massif du Pilat mais bon là...
Enfin le sommet. Les premières crampes arrivent. Je ne suis même pas à la moitié du parcours… On plonge plein sud dans un single-track ultra rapide. Je file à plus de 20 km/h, gauche, droite, hop un cailloux, hop on évite une racine, ça file ça file, on se croirait dans un jeu vidéo, c’est très rapide. La piste surgit sur une petite route qui descend et nous amène au premier ravitaillement au col de la Sibérie kilomètre km 17. Je me pose enfin et profite du gros ravitaillement bien fournit. Tous les VTTistes me regardent bizarrement et se demande comment je suis arrivé là. Je réponds avec le sourire « … ben … en poussant !!». J’ai tenu une moyenne de 9 km/h. Je suis crevé. Je repart après avoir refais le plein. Et ça remonte... Sur cette portion, entre le 20eme et le 30eme, il va y avoir une succession de côtes et de superbes descentes. Je peux commencer à pousser et m’amuser. Par contre la fatigue musculaire est de plus en plus présente. « dis donc, c’est physique ton truc …. », « Mais ça doit être crevant ton engin … » « Hein ? mais …. T’as pas de pédales ? » Telles sont le genre de réflexions que j’entend tout au long du parcours. Sur les portions roulantes, je m’amuse avec les cyclistes. J’arrive à tenir leur rythme. Kilomètre 25, sommet du fût d’Avenas. Vue splendide sur le beaujolais. La descente qui suit jusqu’au col est incroyable. Un mur avec des ornières énormes et des marches gigantesques. Emporté par la vitesse je suis obliger de plus ou moins courir à coté de la machine et même de marcher (voire de glisser) pour la retenir. Arrivée au Col du fut d’Avenas, je me rend compte que dans la descente je me suis fais très mal au genoux gauche. Je n’arrive même plus à marcher. Super. Et comment je fais maintenant ? Je me masse et m’étire doucement. Les muscles se rétractes et je suis au bord des crampes. Je repart en marchant tout doucement mais entre les débuts de crampes et mon genoux j’ai peu d’espoir. Je suis au bord de l’abandon. Sauf que... Je suis très loin du départ et comment rentrer ? à pied ? je ne peux même pas marcher. Par la route ? Ca risque d’être plus long… alors je continu en marchant en fonction des muscles qui se nouent et des douleurs. Objectif prochain ravitaillement dans quelques kilomètres. J’arrive à avancer sans que la situation ne dégénère mais c’est toujours douloureux. Deuxième ravitaillement : J’y surgit en bas d’une longue descente qui me repose les jambes. Comme au premier ravitaillement, les randonneurs qui sont là m’ont tous doublés et sont étonnés de me voir encore en course. Je retrouve un gars avec qui j’ai roulé (pardon … poussé) depuis le début de la randonnée. Lui aussi a les muscles tétanisé. D’ailleurs je pars avant lui et il ne me redoublera pas jusqu’à l’arrivée. A ce ravitaillement, je prend mon temps. Beaucoup boire et manger, manger, manger, voilà mon mot d’ordre. Je me masse, fais des étirements, ça va mieux. Il ne reste que 15 kilomètres qui sont tranquilles d’après les ravitailleurs. Quelques montées mais rien de bien méchant et le reste très roulant. On attaque par une descente genre fête foraine avec virages relevés, je descend à bloc avec un VTT qui m’ouvre la voie, c’est génial. Les côtes sont encore marchées même si elles sont faciles, mais je n’en peux plus. J’ai puisé dans mes réserves, il y aura des traces c’est sûr. Il me faudra quelques jours pour récupérer pleinement. Un dernier mur maintenant, mur où tout le monde met pied à terre sauf moi, je les ais déjà les pieds par terre. Les crampes réapparaissent méchamment. Aïe, aïe … « Fais pas l’imbécile ! , moins de 10 bornes à tenir ». Je suis à 10km/h de moyenne. Plus de 4heures que je suis sur le pont à jouer le forçat de la poussée. Les gens qui me doublent (lentement) sont aussi très fatigués. Il fait chaud maintenant. Les dernières descentes sont là. Au milieu des vignes les grandes pistes caillouteuses s’offrent à moi, j’atteint le 45km/h, c’est super. Finalement; les descentes auront permis aux muscles de se reposer et je finis sans qu’une crampe ne me coince et ne m’arrête. Je finis en 5h15 à ma montre. Le compteur donne : 48,225km (précis non ?), 10,5km/h de moyenne, 4h36 de temps total. La ravitaillement final est gargantuesque.
Conclusions :
  • Une randonnée absolument ma-gni-fi-que.
  • Un 50km tout-terrain en KB se prépare !! même en rando faut pas y aller en touriste.
  • Le KB tout-terrain a sa place au milieu des VTT puisqu’après analyse, je ne suis pas dans les derniers temps.
  • A noter que contrairement à certain, je n’ai pas eu de problème de chaînes ni de dérailleurs... hé hé, hé

dimanche 20 mars 2005

Randonnée pédestre et VTT de printemps de Messimy

Organisée par le VLO (vtt lyon ouest). Type rando vtt. Pour mon Kickbike, c’est le XC qui s’y colle aujourd’hui.

Les randos proposées étaient les suivantes. 5 pour les vtt, 10/17/24/35/45 km et quatre distances pour les marcheurs. Il y avait presque 10 parcours différents avec 2 ravitaillements communs. Sacré organisation de mise en place et de repérages. Mais les monts du Lyonnais sont un très beau terrain de jeux ; il y a la place. Avec mon accompagnateur à vélo (Patrick), nous partons pour le 17 km, le parcours étant paraît-il très sélectif. L’organisation annonce 1h30 pour le 17km et 3h pour le 24km. On préfère être raisonnable. Le temps est avec nous. Très beau et déjà chaud (15°c à 10h du mat).
Nous partons tranquillement vers les premières côtes. En fait, le parcours est montant les 10 premiers kilomètres et descendant pour le retour. Les chemins à travers les vergers sont très roulants. On se chauffe. La première côte est devant nous. Enfin, côte …. Le mot mur serait plus approprié !! Les vélos sont en 1X1 en moulinant, au fur et à mesure de la montée, il y a de plus en plus de pieds à terre. Moi je n’ai pas se soucis, je monte d’un pas décidé à coté du KB. Compteur à 6 km/h dans la côte, je vais aussi vite que les cyclistes. La différence se fait au sommet. Je suis frais alors que eux sont explosés de fatigue, dès qu’un petit faux plat descendant pointe son nez, je repars à fond. Cette histoire va durer une heure, le temps de l’ascension. On alterne des murs énormes, des remontées de petits ruisseaux caillouteux (glissades mouillées à souhait), des plats pour relancer. Les vélos ont vraiment du mal. Dès qu’ils mettent pied à terre, impossible de repartir. Et je ne parle pas des chaînes cassées … ben oui, à forcer comme des bœufs ! Pendant ce temps, je trottine ou marche à grande enjambées. Le sommet est atteint en une heure. Moyenne 10 km/h. Le ravitaillement est là. Fromages, saucissons, pain, pâtes de fruits, sirops et vin rouge, le tout en quantité honorable. On se refait une santé pour la descente. Allez on attaque. Ca descend aussi sec qu’à la montée. Piste caillouteuse en sous bois, on pars fort ! « Klonk, Klonk », c’est le bruit du cadre sur les cailloux. Ma garde au sol est ridicule, je vais trop vite pour tout éviter, je touche sans arrêt. De temps en temps je saute de la machine pour passer sur les grosses marches. Par endroit, la piste est magnifique, un demi tuyau avec des virages en appui, on se croirait dans un border cross. J’atteint la vitesse de 33 km/h, par moment j’ai l’impression de surfer. Sans doute dû à la position des deux pieds en travers de la planche, les genoux légèrement pliés. Dès que l’occasion se présente, « hop » un petit saut au dessus des racines, un régal. Quelques petites montées genre 30% viennent agrémenter le retour. J’utilise donc la technique éprouvée de la marche forcée avec un peu de course à pied pour doubler les cyclistes trop lents. Hé, hé, ça leur met un coup au moral. Bien fait pour eux, z’on qu’à avoir une trottinette non mais ! Je laisse le KB à Patrick les derniers kilomètres. Je trouve étrange de remonter sur un vélo. Pas à l’aise. Patrick lui, attaque comme un fou. Je n’arrive pas à la suivre dans les descentes. Retour au calme par les pistes des vergers. Patrick pousse fort, on roule avec un cycliste qui visiblement ne comprend pas comment se type qui tape par terre va aussi vite que lui. Le dernier raidillon. Le cycliste se met en danseuse, Patrick saute du plateau et part en courant (à noter qu’il a à son actif quelques trails longues distances et marathons), il double le gars en pleine côte, et au sommet, re-saute sur la machine, « paf, paf » repart à fond. Je pense qu’en rentrant chez lui le cycliste va jetter son vélo et arrêter le sport …
C’est la fin. Nous arrivons, avec 18km au compteur pour 1h30, soit 12 km/h de moyenne. Pour le prix nous avons droit à une soupe à l’oignon et de quoi laver les vélos (pardon le vélo et la trottinette).
Beaucoup de monde, organisation à béton, beau parcours, si je reviens se sera pour le 24 km. Merci messieurs, je recommanderai cette rando.

dimanche 20 février 2005

Les Crêtes Blanches de Saint Paul en Jarez (42)

Distance 7 et 14 Km.
Depuis plusieurs jours, tous le monde me le disais. « T ‘as vu ce qui tombe ? Avec toute cette neige, ça va être impraticable. Comment veux tu passer en trottinette ? ». Reste qu’il faut pas s’étonner si on as le froid et la neige pour une course qui s’appelle « Les Crêtes Blanches » et qui se déroule au moi de février dans le Massif du Pilat. C’est comme si on râlait parce qu’il fait trop chaud au marathon des sables ….
Je ne serais pas déçu.
Dimanche matin 8h. J’arrive sur le site sous la neige et le froid. On se gèle et ce n’est rien de le dire. Le parking se remplit lentement et on voit tout le monde dans les voitures avec le moteur tournant et je suppose le chauffage en marche. La tente géante où se déroule les inscriptions et le ravitaillement est glacée. Il faudra un bon moment avec beaucoup de monde pour qu’elle se réchauffe. Le départ est prévu à 9h30. Il paraît qu’au sommet, une belle congère s’est formée et que l’ouvreur de la course a dû passer avec des raquettes pour bien tracer le passage. Il y a pas mal de neige fraîche tombée ces derniers jours et même la nuit dernière. Le ciel est bas, plombé, quelques flocons tombent. Rodolphe (l’organisateur) me dit qu’à la vue du terrain il a des doutes sur le fait que je puisse passer avec le Kickbike sur le 14km. Ok, je me lance sur le 7 km. Pour une première fois sur ce parcours et au vue des conditions, soyons raisonnable.
Il y a 70 coureurs prêt à en découdre avec la neige. La plupart sont super équipés avec matos de grand froid, guêtres, etc …. Je pars une centaine de mètres devant eux. Dès le début, on attaque par une côte à 10% sur deux kilomètres. Je cours (pas vite) à coté de la machine et tous le monde me double dès les premières minutes. A mi pente je suis dernier. D’ailleurs je n’en peux plus. Je préfère marcher à grand pas, je vais aussi vite (6km/h). Avec les cailloux et la neige, le kickbike (XC) est difficile à pousser. Je glisse, il faut parfois le soulever quand le sol est trop caillouteux ou sur des petites marches enneigées. Arrivé au sommet je suis en nage. Mais je peux pousser maintenant c’est plat. Heu … plat peut-être mais pour ce qui est de pousser, c’est autre chose. Je suis à découvert sur un plateau, le vent souffle bien de coté, du coup voilà la fameuse congère qui est là et ma roue avant se plante dans la poudreuse fraîche, hop ! Roulade du bonhomme dans la neige. Pendant quelques centaines de mètres, je vais me retrouver dans 50 cm de poudreuse. La piste a été tracée par les coureurs. C’est comme une petite tranchée qui court au milieu de la neige. Impossible de pousser ni de marcher avec le kickbike. Je marche sur la piste en poussant le KB dans la poudreuse. Trop dur. Il y a de la neige jusqu’au moyeu. Il ne roule même pas. Je finis par le mettre sur le dos. C’est plus une course mais un entraînement commando !! Valérie me rejoint à ce moment là. Elle est partie derrière moi pour fermer la course. Comme la piste n’était pas praticable en VTT, elle a voulue essayer le Kickbike XCountry. Sacré baptême ! On finis par sortir des congères. On peut enfin se laisser glisser un peu. On plonge dans un sous bois à 15km/h en glissant de partout. Super marrant ! Les coureurs ont tassés la piste, la roue avant accroche bien. Par contre pas de frein arrière. Les câbles et la mâchoire sont bourrés de neige et avec le froid, tout est bloqué. Valérie me donne le truc. Poser un talon contre la roue arrière. Très efficace. Plouf ! Sortie du sous-bois, une congère, je plonge dedans et de deux !! Le ravitaillement est juste là. On s’arrête pour boire un coup. Je prend un verre, l’eau est gelée … le gars du ravitaillement me sers de l’eau d’une bouteille qu’il cachait contre lui. Liquide mais trop froide. Impossible à boire. Tant pis, on repart pour une montée de 700 mètres à 25% …mais c’est quoi cette course ? Arrivée au sommet de la côte, autant vous dire que les poumons sont ouverts au max et ventiles à fond, quant au cardio, j’en parle même pas au moins 300 !! Nous sommes au quatrième kilomètres. Valérie bifurque à droite pour suivre la grand course, moi je plonge à gauche pour rentrer. Une longue descente s’offre à moi. Mais la neige n’est pas très tassée (tous les coureurs ne sont pas passés par là) et il me faut pousser toujours un peu. De toute manière, c’est tellement glissant que je garde toujours un pied qui traîne au sol pour remettre le KB en ligne. Me revoilà devant ma congère que je reprend dans l’autre sens. Je recharge mon KB sur le dos. La derrière descente pointe son nez. Je descend les deux kilomètres à 25 km/h en glissant dans tous les sens. Un talon sur la roue arrière, freinage fin sur l’avant, le KB sautille de cailloux en cailloux sur la neige et la glace. Je peux mettre les deux pieds sur la planche et me concentrer sur le parcours. Devant moi le premier des 14Km cours à toute allure. Je n’arrive pas à le rattraper. Incroyable. Le gars cours à 25 km/h sur la neige sans tomber …. Enfin je m’amuse un peu, mais le fond de l’air est glacé. Je passe la ligne d’arrivée en 1h05 pour 7 km !! Quelle moyenne ! Le compteur marque 56’ avec 8km/h de moyenne. A noter pour finir que le ravitaillement final sous la tente était Pantagruelique.

samedi 1 janvier 2005

10km du Maconnais

Comme l’année dernière, j’ai décidé de m’atteler aux 10km avec Florence qui inaugure sa première «vraie» course en Footbike. Loic lui est venu spécialement de Paris pour le semi. Après une semaine estivale, ce dimanche nous réserve une surprise. Le froid et le vent. On se gèle et ce n’est rien de le dire. Ne nous plaignons pas, il n’y a pas de pluie. Je reste en collant et sweat mais j’ai du mal à me réchauffer. Le vent glacial souffle très très fort ce qui est rare dans la région. J’aurais du prendre un bonnet. Quand je pense que 3 jours auparavant je me baignais à Montpellier...
Le parcours est identique à l’an dernier. Je le connais par cœur. Vu la météo et ma forme, je ne pars pas pour faire un chrono. Etre sous la barre des 30’ me suffira amplement. Je ne suis de toute manière pas en état de battre mes 27’. Je n’ai pratiquement aucun entraînement depuis 3 trois mois. Comme d’habitude, nous partons quelques mètres devant et dès le coup de feu, c’est sprint à plus de 25km/h pour se jeter sur les machines et entamer la grande descente qui va nous permettre de posséder une avance confortable sur les coureurs. Florence part comme une bombe dans la descente. Elle a beau être plus légère que moi, les roulements de sa machine sont de meilleure qualité que les miens et il n’y a pas photo, je n’arrive pas à la rattraper. Je dois pousser comme un malade pour reprendre du terrain sur le plat mais cela ne suffit pas. Je réussi à mi-course à revenir à son niveau, mais je préfère m’arrêter au ravitaillement. Elle ne s’arrête pas et consolide son avance. Je dois redoubler d’effort pour revenir au contact. On pensait que nous aurions le vent de face à l’aller et de dos au retour, mais celui-ci ne fait que tourner et finalement nous l’aurons dans le dos seulement 500 mètres. Par moment, il souffle tellement fort que lors d’une côte, avec le vent de face j’ai cru que je m’arrêtais. Avec le vent de dos, c’est comme en descente et Florence en profite pour filer encore plus vite. Son avance grandit. Dernière descente avant l’arrivée sur le stade. L’entrée sur la piste d’athlétisme se fait dans un virage à angle droit en bas de la descente. J’ai intérêt à faire attention, j’ai chaussé ma roue profilée à l’avant et l’étrier de frein est paramétré (zut, je parle comme un informaticien !) pour une jante plus large. Donc j’ai du mou à l’avant et pour freiner il me faut impérativement poser un pied par terre et bloquer du mollet. Géronimo !! Ca passe juste et je surgi sur la piste. Plus que 400 mètres (un demi-tour). J’ai Florence dans l’axe. Je jette mes dernières forces pour la rattraper. Je vais l’avoir !! Mais elle se retourne et me vois accélérer. Elle a aussi de la réserve et accélère. Je n’arriverai pas à la rattraper et elle passe la ligne quelques secondes devant moi. Je finis en 29’29’’ épuisé mais pari gagné !

vendredi 31 décembre 2004

2004… où notre héros évite un orage et explose un chrono

... et ça se passe aux 10 Km de Mâcon, à la randonnée cycliste de Crèsches sur Saône et lors de l'épreuve 1 VTT pour deux ...

dimanche 3 octobre 2004

Les 10 Km du Mâconnais

Le 10 km du Mâconnais se déroule en même que le semi marathon du même nom et sur le même parcours. Le semi étant deux fois la même boucle que le 10 Km. Le parcours n’a pas changé depuis l’année dernière je vais pouvoir foncer. J’ai décidé de faire le 10km cette année histoire d’avoir un temps de référence sur cette distance, sachant que mes expériences précédentes n’étaient pas concluantes. Mon objectif est d’être sous la barre des 30’ et pourquoi pas 25’. Mais je n’ai pas la grande forme aujourd’hui. Une migraine m’a pourrie la nuit et le réveil. Beurk ….. Le bitume étant de bonne qualité, la machine sera équipée du kit de rabaissement arrière et de la roue profilée à l’avant avec pneu de 23 pouces gonflé à 6 bars. Je serais au raz du raz du sol. Temps couvert. Le départ se fait sous la bruine. Je me positionne quelques mètres devant la meute comme d’habitude. Boum, c’est parti. Je sprinte pour atteindre la première descente ou je peux souffler 500 mètres à près de 32 km/h. Les cinq premiers kilomètres sont descendants. Je dois donc gagner le maximum de temps dans cette partie pour limiter les pertes ensuite. Je suis à fond. Mais la difficulté viens de la météo. Le sol est mouillé, et les virages sur les bandes blanches sont dangereux. Glissades garantie. Je vire donc doucement, je perd peut-être du temps mais autant rester en course non ? Je passe le Km 5 en 13’40’’ et m’arrête au ravitaillement boire un verre de jus d’orange. La fatigue est déjà là, 13’ de sprint ça laisse des traces. Jusqu’au Km7, je récupère. Ça tombe bien, la pluie fait son entrée. Je n’y voit plus grand chose (lunettes de vue) et mes chaussures glisses sur le bitume. La poussée est plus difficile. Par moment on se croirait sur du sable. Km7, ça repart. Je retape fort le sol façon finlandais, la machine remonte à 24 km/h. Le stade arrive, je fais mon entrée tout seul. J’entend le speaker annoncer mon arrivée. Je frappe le sol très fort en allongeant la poussée. Plus de 25km/h avant le sprint final. Plein pot sur la ligne et passage à 27’ !! Objectif numéro un remplit, on verra la prochaine fois pour passer la barre des 25’. Michel et Christophe étaient partis eux pour le semi. A mi-course, christophe abandonne sur crevaison. Dommage. Michel continu sous la pluie et malgré un cafouillage lors du passage sur la piste au 10ème kilomètre qui lui fais perdre deux bonnes minutes, il finit honorablement en 56’. Il était près à passer sous les 55’ allègrement. Qu’importe, le record de l’épreuve est battu. Il devrait être pulvérisé l’an prochain !!

dimanche 5 septembre 2004

1 VTT pour deux. La Roche Vineuse


Beau temps, chaleur, cette année, la météo est au rendez vous. Comme je n’ai rien à prouver sur cette course, j’ai décidé d’être cool. Mon objectif est de me faire plaisir sans me casser. Michel et Christophe, mes partenaires des dernières éditions ne seront pas là. C’est Olivier, grand tennisman qui s’y colle. Je lui prête le KB « jaune » pour l’occasion. Il a déjà roulé un peu avec, il connaît les difficultés de la chose. On s’organise pour faire le premier tour tout doux, et après on verra. On cherchera juste à rester devant les coureurs. Personnellement, je ne cherche pas à battre un temps quelconque, l’an dernier j’en avais bavé pour 1h30’. Cette course est vraiment dure et puis j’ai aucune préparation spécifique, donc cool, cool.
On se place une centaine de mètres devant les coureurs pour éviter la bousculade.
C’est partis !! On démarre pas trop fort en maintenant les coureurs derrière nous. Mais dès le début, le premier nous colle aux fesses. A chaque virage, je dis à Olivier de se retourner, le gars est là à quelques mètres. Fichtre, on accélère. Je me sens bien et je commence à pousser fort. Je tape à la Finlandaise et le KB flirte les 25 km/h. Toutes les petites côtes « cassantes » sont avalées à pleine puissance, j’accélère encore. Au troisième kilomètre, je me retourne, ce n’est plus Olivier derrière moi mais le coureur !! Mais qu’est ce qu’il fais là ? On attaque le retour de la boucle par la nationale, grandes descentes, longues montées. J’attaque dans les montées et laisse glisser dans les descentes (41,3 km/h maxi atteind). Passage du premier tour en 19’. Hou là là. C’est un peu vite çà, je tiendrai jamais. On avais pas dis cool ? Mes jambes sont d’accord et me rappelles qu’elles sont là. Les crampes ne sont pas loin. Zut ! Je calme le jeux. Les côtes seront courrues au deuxième tour et je maintiend l’allure sur le plat. Je frappe un peu moins fort en faisant attention au mollet gauche qui est celui qui me fais le plus part de sa présence. Olivier est revenu derrière moi. En fait il est en train de se tirer la bourre avec le premier coureur. Deuxième passage à 40’. Tiens ? je croyais avoir ralentit ? Bon je continue en gérant la fatigue qui arrive. Je m’arrête pour boire, je marche dans les côtes. On ne sais jamais, pas de risques. Donc, calmes dans les côtes et je frappe toujours fort sur le plat. Je conserve 20 km/h de moyenne. Olivier est à 3 minutes derrière moi. Les supers coureurs étaient sur le 14 km. Ils ne sont plus là. Olivier est tranquille en seconde position. Je passe le troisième tour (semi-marathon) en 1h02’. Wouah !! et là …. Patatras. Ma roue avant ripe, dégage, s’en va, me quitte, bref je tombe !! et pas n’importe comment !! je me vautre sur la ligne de passage du tour sous les yeux du public, et du speaker qui annonçait le passage des Footbikes. Je me relève dans un nuage de poussière le coude droit en sang. Un membre de la Croix rouge arrive en courant. Je lui dis qu’il prépare la salle d’opération pour dans un quart d’heure. Je repars. Il me reste un dernier tour. Si je compte bien, 1h02’ plus vingt bonnes minutes au tour, je suis sur une base de 1h25’. Quand je pense que j’étais venu tranquille…. Gaz !! je fonce, tant pis, après tout, j’ai la pêche autant en profiter. Je finis de me pourrir sur le dernier tour et je passe la ligne d’arrivée en 1h24’. Magnifique !! Olivier arrive juste après moi en 1h27’. Bravo, c’était sa toute première course. Bon alors, qu’est ce qu’on fait pour l’année prochaine ? on le tente tranquille une fois de plus ? hé hé ….

dimanche 29 février 2004

La rando cycliste Carrefour de Crèches-sur-Saône.

On va se méler une fois de plus aux cyclos.
Carrefour de Crèches sur Saône proposait plusieurs parcours cyclotourismes en ce dimanche 13 juin. 100 km, 80km, 60km, 40km et 20km. Coté dénivelé, le 100km est monstrueux (1250m), le 80km gigantesque, le 60km balèze, le 40km faisable (300m), le 20km presque plat. Je m’inscris pour le 60 Km. L’avantage c’est qu’à mi-parcours, on peut changer et basculer sur le 40km. Idem pour le 100km, à mi-parcours, on peut basculer sur le 80km. La promenade se situe dans le Beaujolais. Fleurie, Chénas, Julienas, St Véran, etc … tel seront les villages traversés.
Il ne fait pas beau ce matin. Beaucoup de vent, les nuages gris filent dans le ciel, 10°C à 7h du matin. Beurk. J’ai équipé le Kickbike de la roue avant standard ainsi que d’une sacoche de guidon pleine d’outils, barres de céréales, téléphone, carte IGN du secteur. Manque plus que la boussole … mais bon, je m’en sortirai sans elle. 7h00, départ. Les 5 premiers kilomètres se font sur une longue et large nationale. Heureusement vent dans le dos. Je file à 20/22 sans trop forcer. Je regarde sur ma droite le sommet vers lequel je dois aller. On ne le vois pas perdu dans les nuages noir. Qu’est ce qu’il fait là haut ? froid ? pluie ? ça vaut le coup que je monte ? Virage à droite, on sort de la route principale et on attaque les petites routes. Direction Fleurie. Vent de face et courtes montées violentes. Voilà le menu. Déjà que les montées ne sont pas les amis du footbikeur, mais si on rajoute du vent, alors là … ben c’est du 8-10Km/h en plein effort. Aux longues côtes succèdent les longues descentes. Je roule avec deux cyclos pendant quelques kilomètres. Les quelques côtes protégées du vent se poussent à 13Km/h, je suis à leur allure, puis hop, j’enchaîne à 40km/h dans les descentes. Ils ne me doublent pas. Encore des cyclistes qui se souviendrons de la trottinette ce jour là. Ils finissent pas me doubler dans une ultime côte. Ils me félicitent et disparaissent. Le ravitaillement est là. Il n’est pas vraiment indispensable pour moi, j’avais emporté tout ce qu’il faut au cas où. Autonomie totale. Je m’arrête il est 8h30 et je suis le second à m’arrêter de la journée !!. Au menu, jus d’oranges, abricots secs, pains d’épices et pleins d’autres choses. Il y a de tout et à foisons. On discute de ma machine qui étonne tout le monde. Il ne fais pas chaud. J’ai pris des suées, mais le fond de l’air est frais et le vent n’arrange rien. Je commence à avoir froid. Je repars vite sur une superbe descente dans les bois. Vivement la prochaine côte pour me réchauffer. J’arrive au croisement fatidique qui va déterminer la suite du parcours. A gauche je grimpe pour 40 km dans le brouillard vers les nuages, à droite il me reste 20 km et le ciel est dégagé. Je reste raisonnable et prends à droite. Le vent de face et les petites côtes suffisent à mon bonheur pour l’instant. Le route continue à travers les vignobles du Beaujolais. Julienas, StAmour, St Veran, les connaisseurs apprécieront. Physiquement, c’est toujours difficile, mais le paysage est magnifique. Les maisons aussi. Que des petits châteaux. Merveilleux. Cette ballade permet de découvrir la région. Je ne connaissais pas et c’est très beau. Je me régale. Par contre depuis mes deux compères avant le ravitaillement, plus personne. Je roule tout seul. Le marquage au sol est très bien fais. Par d’erreurs possibles. A chaque croissement, on a la petite flèche qui va bien. Impossible de se perdre. Je roule, je pousse, je roule, je pousse, etc …Une grande descente est là. Tiens ? Le panneau «Crèches-sur-Saône», 30Km au compteur. C’est déjà l’arrivée ? On retombe sur la grande nationale du début. Je reprend le vent de face et reviens au parking. Le compteur est à 35 Km, 2h pile ! J’en aurai bien fais un peu plus. A noter que l’organisation est impeccable. Le prochain week-end où il fais beau, j’essaierai le 60 Km. Le parcours est marqué au sol donc pas de soucis. Sinon, à l’année prochaine.
PS : J’apprendrai plus tard par des cyclistes ayant fait les parcours plus long qu’au sommet que j’ai évité, c’est l’enfer. Froid, pluie, vent, ils en ont tous bavé ….

dimanche 16 novembre 2003

Le Semi Marathon de Châlon sur Saône.

Distance : 21,1 km. Nombre de concurrents : 150 Temps du 1er coureur : 1h09’ Catégorie : Kickbike. Temps : Soleil, froid, vent. (4°c) Heure : 15h.
Je crois que je n’ai plus voix au chapitre sans jeux de mots faciles. Mon Kickibke a décidé de raconter, je le laisse faire.
Il fait très beau, mais froid. C’est pas grave j’ai la forme. Enfin, moi j’ai toujours le forme. L’important c’est mon pilote. Lui aujourd’hui, il va bien. On démarre la journée avec de bonnes intentions, aujourd’hui on casse l’heure sur le semi ! !
Bon, c’est bien beau la parlote mais il faut y aller. On arrive sur site 1h30 avant le départ qui est prévu pour 9h. Pas un chat. Aïe ! c’est bizarre, je m’attendais à une grosse foule. Déjà que je suis tout seul avec mes roues, mais là on est vraiment vraiment tout seul !! Bon… Jean-Chris prend son dossard et on va faire un tour. Il fait un temps magnifique, ciel bleu parfais, un soleil brillant, mais 4°C et un vent … un vent du nord à décorner les taureaux. En étudiant le parcours, il s’avère qu’on aura le vent de face sur chaque tour. Re-aïe. C’est pas aujourd’hui que je pèterai le chrono. C’est connu, le vent de face est l’ennemi absolu du Footbike.
Reste le froid. Brrr … avec le vent c’est terrible pour mon pilote. Blouson chaud, bonnet, gants, il va s’échauffer en trottinant à pied. Et moi alors ? Il fait vraiment froid. Et puis toujours personne … quelques coureurs de çi de là mais pas la foule des grands jours.
Les gens arrivent petits à petits. Il est presque 9h et on s’aligne au départ. Il y a une grosse centaine de coureurs et quasiment pas de public. En fait, on se rendra compte pendant la course qu’il y avait plus de bénévoles que de public ! Très étrange comme ambiance. La raison, ou les raisons sont simples. Pour des raisons administro-politiques, l’organisateur a dû déplacer sa date de course. Depuis un an elle était prévue pour la semaine précédente. 15 jour avant, on lui interdit la date et on le repousse d’une semaine, avec en plus un départ tôt le matin. Personne n’a été prévenu. Pour les journaux spécialisés, c’était trop tard. Ce genre d’attitude vous flingue une course …. Résultat : un tiers de coureurs de moins et personne comme public. Mais quand je dis personne, c’est personne ! C’est d’autant plus étrange qu’on est quand même dans une grande ville. Châlon sur Saône ce n’est pas Cuge.
Bon, sur la ligne de départ Jean-Chris rêve … PAF ! ! un coup de feu, le départ est donné, « JEAN-CHRIS REVEILLE TOI ILS ARRIVENT !!! » ils nous foncent dessus ! ! merd, merd, merd …. Ils se réveille en sursaut et pars à fond en poussant comme un fou, pleins gazs ! ! ouf, au bout de 100 mètres on a creusé l’écart je peux souffler. J’ai eu peur moi. S’endormir sur la ligne de départ. A-t-on déjà vu ça ? non mais.
On traverse Châlon, c’est très joli. J’en profite pour faire une petite visite de la ville. Par contre, coté spectateur, c’est plutôt … comment dire …. Désertique ?
Ou alors c’est la fin du monde et les coureurs n’ont pas été prévenus ?
Les carrefours et les rond points s’enchaînent, et Jean-Chris jette toujours un œil en arrière pour voir notre avance. Il tiens à les avoirs à l’œil. La dernière fois il a foncé comme un fou et j’ai raté un virage. (Tu va voir que c’était ma faute…) J’espère ne pas recommencer cette fois-ci. Jettons un œil en arrière … personne !
Quoi ? On s’arrête immédiatement. Ils devraient être au loin de cette grande avenue. Ca y est on voit les premiers là-bas qui tournent ?
J’ai encore raté un virage ? (Mais qu’est ce que tu fou JC ? Tu dors au départ, puis tu rate les croisement …) On reviens sur nos pas. En effet dans un rond point les bénévoles ne sachant pas que je faisait partie de la course (à quoi sert le dossard je vous le demande) m’ont laissé passer tout droit avec un grand sourire au lieu de me dire de tourner. Bon, Le retard (1 à 2 minutes à tous casser) et le vent qui souffle fort feront que je ne casserai pas mon record aujourd’hui. Jean-Chris change d’objectif. Finir tranquille en pole position.
Je remonte donc la longue colonne de coureurs (face au vent). Les avenues sont larges, c’est sympa. Je finis par retrouver la tête de course. C’est un groupe de 5 coureurs qui courent à 16 de moyenne en discutant. Mais je ne vois pas la voiture ouvreuse. Qu’importe. Je vais rester avec eux pratiquement jusqu’à la fin. Je passe les 10 km en 34’.La configuration de la course est la suivante. Une grande boucle de 10 km plus deux fois la moitié de cette boucle. Cela veut dire le vent de face 3 fois ! Et à chaque fois c’est 15 Km/h maximum en poussant fort pour ne pas reculer. Comme en côte ! Je reste avec le petit groupe jusqu’au début de la dernière boucle. J’accélère, je les attends, bref, tranquille. Début de la dernière boucle, j’accélère pour ces 5 derniers kilomètres et je laisse mes compagnons de route. Au loin je vois un coureur tout seul qui me semble-t-il cours assez vite. La voiture balais que j’ai déjà doublée n’est pas là. Donc il devant nous. Je n’étais pas en tête ? je le rattrape, le double, personne au loin. Je suis sur une ligne droite de quasi 2 kilomètres de long avant l’arrivée. Je viens de passer le premier. Je finis seul au milieu d’une avenue énorme devant un public inexistant. Ambiance étrange. Petit sprint les derniers 100 mètres où le mollet gauche de Jean-Chris se réveille et se crampe en plein effort le rascal ! Il paraît que ça fait mal. Moi ce qui me fais mal ce sont les crevaisons c’est tout. Pas grave pour lui c’est l’arrivée. 1h12’.
Le premier a finit en 1h09’. Et oui il a toujours été en tête. Un extra-terrestre. Tellement loin que je ne l’ai jamais vu. Le dernier coureur que j’ai doublé était le second….
Bref, je ne suis quand même pas mécontent vu les conditions météo. Sans vent et quelques degrés de plus au thermomètre, cette course peut-être très rapide en Footbike. Peut-être que l’année prochaine je passerai la barre de l’heure ?
Ps : L’année d’après la course se fera sous des trombes d’eau, ce qui sonnera le glas de cette épreuve. Dommage pour eux.

dimanche 21 septembre 2003

Le Semi-Marathon de Mâcon.

Résultat 58’26’’.Catégorie Footbike V1Moyenne 21,7 Km/hDistance 21km,1230 coureurs à pieds.
1er coureur en 1h08’.

Aujourd’hui, je ne suis pas venu pour rigoler. Il fait beau, un peu frais, je suis en pleine forme, je connais le parcours bref, je ne suis pas venu pour faire de la figuration mais pour faire un temps. Objectif, faire moins de 1h02’, voire même passer sous la barre de l’heure. Le profil du parcours s’y prête. Quelques descentes pour gagner du temps, quelques côtes pas trop raide ou il faudra en perdre le moins possible.
Beaucoup, beaucoup de monde. Plus de 200 coureurs. Je pars avec 100 mètres d’avance avec la voiture et les motos ouvreuses. Je me suis arrangé avec eux, ils resteront derrière moi. Je ne serai pas gêné comme ce fut le cas sur d’autres épreuves. La route est toute à moi.
Je pars vite. La première boucle de 10 km se passe sans problème. Bon rythme, je passe le 5km en 12’ et le 10 km en 28’. Bigre ! cela laisse présager un temps canon , et je me sens en forme. La mi-parcours est un passage sur le stade municipal. Rouler sur une piste d’athlétisme, c’est magnifique. Je pousse à grande foulée à 25 km/h, supers sensations. J’attaque la deuxième boucle et au 13ème kilomètre, grosse fatigue. Zut ! Je regarde ma moyenne, je suis à 22 km/h. Il reste une côte assez raide, un long faux plat montant et le dernier kilomètre, descente douce. J’ai trop forcé, il faut que j’assure maintenant. Je maintient le cap sur la grosse côte (12 km/h), le ravitaillement est au sommet. Finalement je m’arrête prendre un jus d’orange. Je préfère perdre 30’’ ici plutôt que de m’effondrer avant la fin. Je repars en maintenant un bon 21 km/h dans les faux plat. Je suis crevé mais j’ai le moral, mon objectif est en vue. Les coureurs du 10 km ont tous déjà finis. Je suis donc seul sur la fin. La route est vide. Dans la dernière descente je souffle un peu pour me préparer au sprint final. Ca y est me voilà sur le stade pour le dernier tour de piste avant l’arrivée. Foule en liesse (gradins pleins), chrono grand format, j’accélère sur le dernier 100 mètres en « flying swap » (les connaisseurs apprécieront), le chrono annonce 58’, je sprinte de toutes mes force et je passe la ligne d’arrivée à bout de souffle. Pari gagné ! ! 58’26’’ !!
Conclusion : Cette course est la plus belle que j’ai courue. Epongeage et ravitaillement placés aux endroits stratégiques. Sécurité au top. Parcours magnifique. Beaucoup de public, le passage et l’arrivée sur le stade municipal est magique. Il y avait même des panneaux à l’attention des Footbikes pour nous donner la direction à un moment donné. Grand luxe non ? Il faudra absolument revenir l’année prochaine. Cette course peut devenir une référence pour nous avec des temps canon réalisables. Alors l’année prochaine, on revient avec des machines sur le semi et sur 10 km ? A oui pour finir, j’avais le dossard n°20, Catégorie F comme Footbike.

dimanche 14 septembre 2003

Le Semi-Marathon de Pont de Vaux.

Encore un petit nouveau. Il fait beau et pratiquement pas de vent où tout au moins un leger zef. J’ai la forme, donc grande journée en perspective … si je ne me perd pas.
Pas de dossard pour cette course. Je pars avec 2 handisports 100 mètres devant les coureurs. Je retrouve un handisport avec qui j’avais couru Cluny. Un Suisse de 63 ans. La pêche le papy !
Il fait presque chaud. Tenue d’été de rigueur. Top c’est parti, les chariots partent lentement, moi aussi mais quand même plus vite qu’eux. Pour une fois je ne sprinte pas au départ. Je maintient tranquillement l’écart d’avec les premiers coureurs en poussant entre 19 et 22 Km/h.
On traverse la ville par une longue avenue en faux plat montant, puis on attaque une longue côte. Elle n’est pas trop méchante. On se retrouve alors sur un plateau dans les forêts de Bresse. Très beau et plat voire avec des légères descentes où l’on récupère le dénivelé de la côte. J’atteins même les 35 Km/h à un moment donné. Mais les longues lignes droites sont ponctuées de virages en épingle avec du gravier. Méfiance donc dans les virages et en relance ! J’effectue le premier tour tranquillement, comme je ne connais pas le parcours, je ne veux pas me perdre et je reste au contact de la voiture ouvreuse. Je réalise pourtant un bon temps. Km 5 en 16’, km 10 en 30’. Le tour se finit le long d’un canal, ombragé. C’est agréable. Puis on reviens en ville en passant par le petit port de plaisance. J’attaque la deuxième boucle en solo cette fois ci. Je peux accélérer. La côte est plus dure à passer que la première fois. Derrière moi à quelques centaines de mètres se trouve Régis Roux qui a creusé l’écart d’avec le second coureur et le reste de la troupe. Je conserve un bon rythme mais je reste en deçà de mes possibilités. En fait, il fait beau, je suis en tête, je me balade. Je passe le km 15 en 48’. Je ne passerai pas sous la barre de l’heure aujourd’hui. Pas la peine d’accélérer et de se faire mal. Je garde le rythme. Vers le port de plaisance, je commence à doubler les derniers et je passe la ligne d’arrivée en 1h06’ sans toutefois m’arracher dans le sprint final.
En conclusion, beau parcours, ravitaillement (solide et liquide) et épongeage tous les 5 km, c’est un semi qui peut être très rapide pour nous. La côte n’est pas méchante et courte et on récupère bien sur les descentes. J’étais vraiment pas à fond et j’ai mis 1h06’. En se préparant bien, l’heure est « cassable » sur cette course.

dimanche 7 septembre 2003

La Charnaysienne.

Catégorie : Footbike V1. Distance 55 Km.Randonnée cyclos (pas de classement) Dénivelé + 500 m.

Le parcours est le suivant.
Charnay les Mâcons – Prissé – Chevagny – Verzé – Salogny – Igé – Montmain - Verzé – La Roche Vineuse – Bussières – Vergisson – Davayé – Charnay les Mâcons. La boucle fait 55 km pour un dénivelé cumulé de 500 mètres environ.
Pour une fois, on va se retrouver au milieu des cyclos. Le parcours qui est proposé est une randonnée. Donc pas de notion de classement. Cinq parcours sont proposés. 27, 55, 88, 111, 128 Km Avec Peter, nous choisissons le parcours de 55 Km. Soyons raisonnable pour une première. D’autant plus que des grosses côtes sont au menu. Le temps est parfais. Légèrement couvert mais la pluie ne menace pas. Il fait frais. Nous partons à 8h30 tranquillement sur des petites routes qui serpentent à travers les forêts. C’est très vallonné. Des côtes légères, des petites descentes, c’est agréable. Nous tenons un 18 de moyenne. De temps en temps, un groupe de cyclos nous dépasse, on discute, c’est sympa. Nous arrivons à Igé, au pied de la première difficulté. Une côte de 5 Km avec 300 m de dénivellé. Nous avons déjà parcouru 30 Km. Les muscles se font sentir. Dès le début de l’ascension, Peter attrape une crampe. Il s’arrête et continu à pied le temps que ça passe. Je garde un rythme de 11 km/h, 4 coups de chaques cotés et j’arrive au sommet après avoir doublé deux cyclos ! ! ! Je suis en pleine forme. Peter finit par arriver. Nous sommes au ravitaillement du mi-parcours. Nous profitons amplement des produits proposés en repartons pour 6 km de descentes à 45-50 km/h. Peter, plus lourd que moi file à toute allure, il est impressionnant. Il double même un cyclo qui ne s’y attendais vraiment pas. Le gars est resté bouche bée. Nous reprenons une petite route vallonée qui nous mène devant la dernière difficulté avant la grande descente vers l’arrivée. Nous avons 40 km dans les jambes et il faut faire la dernière grimpette. On commence quand même à fatiguer mais l’arrivée est proche. Nous montons donc vers Vergisson toujours à 11 km/h et sommes rejoint par un groupe de cyclo qui eux finissaient le parcours des 111 km. Nous allons rester avec eux pendant toute l’ascension à discuter. Eux en moulinant sur leur petit plateau, nous à fond en poussant comme des mules. Les derniers 100 mètres avant le sommet sont terribles, nous sommes à fond en sprint à 10 Km/h mais les muscles répondent bien, c’est un régal. Les cyclos n’en reviennent pas. Ils sont d’autant plus bluffés que Peter se lance dans la descente à plus de 55 km/h avec deux cyclos qui vont mettre un sacré bout de temps à le rattraper. Nous finissons en 3h40. Au compteur, 3h05 pour 55 km, soit 18 de moyenne. Beaucoup de gens intéressés à l’arrivée, tout ceux qui nous ont doublés viennent nous voir pour nous féliciter. Ils se demandent tous comment on a fait pour finir la rando et surtout pour monter les cols. On est super content et super fatigués. Finalement, un FootBike peut avoir sa place dans le milieux des cyclos.

1 VTT pour deux (La Roche Vineuse). Deuxième participation.


Il pleut depuis 2 jours sans discontinuer. Mais l’organisation est efficace et la pluie s’arrêtera 1h avant le départ. Reste qu’il fait presque froid et que le vent est de la partie. Donc, tenue de rigueur.
Aujourd’hui, je ne serais pas seul. Comme l’an dernier, il y a une « guest star ». C’est Michel Gagnard. Christophe Salinas qui avait gagné l’an dernier (1h28’) s’étant flingué un genoux, il est là pour les photos et nous encourager. Comme j’ai moi même des soucis musculaires, je ne vais pas trop forcer.

Le parcours est toujours le même. Toujours aussi sélectif et difficile. Le vent de face à l’aller avec 3 petites côtes qui sont de pires en pires à chaque passage ……
Boum, c’est parti !! On est en tête avec les vélos. Michel se détache lentement de moi et dès la fin du premier tour, il a quasi 1km d’avance sur moi. Sauf soucis particulier, il a course gagné. Pour ma part, je suis partis trop vite. Premier tour en 21’, deuxième tour, je suis dans les choux. Complètement crevé !! J’avance plus. Le vent de face est très difficile à gérer avec la fatigue. Deuxième tour à 43’. Pendant le troisième tour, la forme se maintient. Ca va mieux. Par contre, les côtes, je n’insiste pas à pousser. Tans pis je marche. L’an dernier j’avais fais pareil. Autant s’économiser vu mon état. Je boucle ce tour à 1h06’. La forme reviens sur le quatrième et dernier tour. Je me surprend même à accélérer un peu. Je finis mieux que l’an passé puisque je gagne 2’ sur mon chrono. Avec une bonne préparation et sans vent, je pourrai faire encore mieux.
Michel lui, boucle la course en 1h19’. Impressionnant !!

dimanche 2 mars 2003

Les 10 Km de Prissé.

Distance : 10 km. (12 pour moi) Nombre de concurrents : 180 Temps du 1er coureur : 31’Catégorie : Kickbike. Temps : Gris, froid, vent. Heure : 15h.
Décidement, Mon Kickbike est très bavard. Il insiste pour raconter cette course.
 
Une bien étrange course que je vais vivre là.
Tout d’abord, je serais le seul KB en course. Comme d’habitude, je me place quelques mètres devant les coureurs pour le départ. Jean-Chris a repéré le premier kilomètre, il est vent dans le dos. Très bien, ce sera plus facile pour creuser l’écart.
Top, c’est partis. Jean-Chris sprinte un bon coup puis me saute dessus et se met à pousser le plus fort possible pendant une centaine de mètre. 27 Km/h au compteur, il se retourne, ils sont loin derrière nous. Ca va. Nous prenons notre allure de croisière à 20/21 Km/h. Première côte. Ah ? on m’avais dis que c’était plat ….. La voiture de tête nous dis de passer devant, je vais trop vite.
« De toute façon il y a du monde à chaque croisement, bonne chance ! ».
Bon, la côte est courte et je la négocie à 12/13 Km/h, puis arrive la descente. A chaque montée correspond sa descente ! Et ainsi de suite jusqu'à ce fameux croisement ou … personne ! On a le choix. Une route à gauche, deux à droite. Je vais où moi ? Jean-Chris me pose par terre et gueule. Personne ne réponds. Moi j’irai bien à gauche mais il ne m’écoute pas. C’est vrai quoi depuis quand un tas de feraille donne son avis ? Bon assez attendu, demi tour, on vai bien croiser la meute. Nous arrivons à un carrefour où il n’y avait personne à notre dernier passage. Des personnes sont là avec drapeaux et tout le tintouin pour donner la direction.
JC :_Mais vous n’étiez pas là y’a 5 minutes !!
_Ben non il fait froid alors on attendait le début de la course pour sortir des voitures.
JC :_Mais c’est moi le début de la course !!!!!!!
_Et puis ils sont passés depuis un moment, vous les rattraperez pas !
Ben tiens. On va se géner, la chasse va commencer. Youpi, on va rigoler !! On va tenter d’abord de rattraper la fin de course et puis de remonter le maximum de personnes. Gaz !! On pars à fond et on va y rester jusqu'à la fin. On est à peut-être à mi course. Je vois au loin la voiture balais. On la double et entame notre remontée. On double, double double et je ne vois toujours pas la tête de course. Finalement on n’arrivera pas à remonter jusqu'à la tête, mais l’épreuve est intéressante. Je n’arrête pas de foncer jusqu’à la fin en zigzagant entre les coureurs. Je finis en 40’56’’ exactement pour 12 Km. J’ai même doublé des coureurs en côtes à 10 km/h au compteur alors que Jean-Chris est en plein sprint pour négocier cette montée.

dimanche 3 novembre 2002

La Corrida AGF de Toulouse

Distance : 10 km. Profil : Quasi Plat. Une partie sur chemin de terre très roulant avec des allez-retour et beaucoup de virages en épingles à cheveux Mon temps : 30’ Mon classement : 1er ! Catégorie : Kickbike. Temps : Chaud. Heure : 21h30. Nombre de participants (à pieds) : 2000.
Je passe encore la parole au Kickbike. Quel bavard !!

Mon premier 10 Km officiel. Encore une première. Bon maintenant je commence à savoir gérer un peu le stress. Mon pilote me connais bien, il connais un peu le parcours. Je sais ce que va donner un 10 Km, c’est à dire dans les 30 minutes à peu près. On peut se permettre de partir fort. Ben, je croyais pas si bien dire …Ici pas de départ séparé ou 100 mètres avant, nous partons en première ligne (quand même …) mais avec une meute de 2000 guerriers derrières moi et autant de tueurs à coté de moi. Les 10 dernières secondes sont terribles ! Tout le monde a la main sur la montre pour déclencher le chrono en avancant lentement et se poussant. Je suis au milieu et ne peut pas trop bouger. Jean-chris a les deux mains sur le guidon, à coté de moi, je me sent pousser par derrière, par coté, c’est stressant !
POUET !! C’est parti. Tout le monde part en sprint à « l’arrache ». Jean-chris cours comme un fou et se jette sur moi. Je suis déjà à 25 Km/h. Je sens les premiers qui sont toujours autour de moi mais je reste quand même sur la première ligne. Maintenant il faut que mon pilote pousse très fort pour me dégager .Pousser, pousser !! Au bout de 200 mètres, il se retourne, c’est bon, nous avons creusé l’écart. Il n’y a que le handisport qui me talonne. Lui aussi a du avoir du mal à s’arracher du groupe. Je prend un bon rhythme que je vais tenter de garder. La course est très sympa. Dans les vieilles rues de Toulouse, sur les quais au bord de la Garonne, puis on passe sur deux ponts. Fort agréable. On peut voir aussi tout le temps la longue file des 2000 coureurs derrière soit. Magique !! Coté performance, c’est pas ici que je battrai un record. Sur le Cours-Dillon, On effectue 3 longueurs avec virages en épingle à cheveux à chaque bout. Dans la terre et le gravier … ça glisse. Donc dououououououcement sinon gamelle pour nous. Bon, moi c’est pas grave, ça’m fais pas mal mais, mon pilote comme tous les humains est douillé. En plus il faut relancer à chaque sortie de virage. Pour finir, je rattrape la fin de la course, les coureurs qui terminent leur premier 5 Km. Pendant le dernier Km, le serai au milieu des coureurs. Jean-Chris s’égosille « Attention, je passe à gauche », « Je passe à droite », « Merci !! », etc … bref on perd du temps. Je finirai en 30’ en plein sprint à s’arracher les semelles (celles du pousseur bien sur) à quasi 30 Km/h alors que mon passage des 5 km était de 14 ‘. Mais l’ambiance et la course sont magnifiques. A faire !
Anecdote : La ligne d’arrivée était sur un tapis. Ce dernier servant à prendre le temps via les puces électroniques que nous portions. Or le « mou » du tapis n’est pas compatible avec une roue comme celle du KickBike. Résultat, au moment du passage de la ligne d’arrivée, la roue tape dans le tapis, la fourche tourne d’un coup, se bloque en travers et j’effectue une ruade vers l’avant qui projette mon Jean-Chris par-dessus tête, passant la ligne à l’horizontale à un mètre d’altitude …. Arrivée fracassante !!

dimanche 1 septembre 2002

Semi-Marathon de Cluny.

Distance : 21,1 km. Nombre de concurrents : 386 Temps du 1er coureur : 1h07’ Temps du 1er KickBike : 1h. Mon temps : 1h02’ Mon classement :2ème Catégorie : Kickbike. Temps : Beau, vent. Heure : 14h.
Puisque le Kickbike insiste, je le laisse raconter sa sortie :
 
J’ai un record à battre. 1h04’ sur le semi-marathon. L’objectif de la journée est donc tout trouvé. Ce Semi a été couru (à pied) en 1h07’, il doit donc être rapide.
Pour l’occasion, je ne serai pas seul. Peter, un ami de Jean-Chris viens spécialement de Suisse avec son KickBike Jaune flambant neuf. J’ai enfin un copain de mon espèce. Chouette ! Il est magnifique. Tout jaune avec un kit de rabaissement et des poignées façon course. Il possède aussi un porte bidon sur le guidon pour que son pilote puisse s’hydrater sans trop lacher le guidon. Il me raconte la suisse, ses ballades autour du lac léman. Là-bas ils sont quelques uns à rouler ensemble. Quelle chance, moi qui suis tout seul ici. Nous partirons avec un handisport une cinquantaine de mètre devant la meute. C’est un chariot que j’ai déjà rencontré. Présentation avec mon nouvel ami, on parle de nos pilotes respectifs. Ces chariots ont une drôle de vie. Ils bossent quasi 24h/24h. Leurs pilotes ne peuvent pas se déplacer sans eux.
Il fait beau, presque chaud, mais il y a du vent. Aïe, aïe, aïe. Le vent est l ‘ennemi du KickBike, comme les côtes. A vélo on change de braquet, à pied on ralenti, en KB on en bave ….
Bref, nous nous plaçons sur la ligne de départ. On démarre sur du plat avec le vent dans le dos. Pas d’angoisse pour nous. On pourra démarrer tranquille sans que nos pilotes se crament. PAF !! le coup de feu donne le départ et on s’élance. Nous distançons l’handisport tout de suite. Au bout de 100 mètres on regarde dèrrière nous, ils sont loin. On part alors le Suisse et moi en solo sur de l’asphalte neuf, route plate et grand vent de dos. On est sur la voie verte. Nos pilotes poussent tout doux à 25 Km/h !! Super ils peuvent s’échauffer. Parce au retour on l’aura en face. Profitons en. Le bonheur va durer 6 Km. On papote, on dit bonjour au gens, on se ballade. On fait quelques pointes à 28 Km/h, c’est le paradis…
Kilomètres 6, on sort du billard pour se réveiller face à une côte … L’allure tombe à 11 ou 12 Km/h. Quelques descentes douces pour se reposer mais avec le vent de face. Il faut aussi pousser en descente !! Le manège va durer plus de 4 Km. On ne vois plus la fin de cette montée infernale. Le paysage est magnifique. Au loin on voit les clochers de Cluny, c’est très beau. Heureusement que nos pilotes on pu se chauffer. Mon pote jaune avec Peter commencent lentement à prendre de l’avance sur nous. Nous passons quelques mètres derrière eux les 10 Km en 29’55’’. On continu à monter lentement. Un ravitaillement en vue. Jean-Chris m’arrête pour prendre des forces.
Enfin la descente ! Mon ami est loin devant moi. Je ne le vois plus. La descente est dangereuse. Petite route de campagne avec graviers dans chaques virages. Voyez le genre ? J’atteint les 40 Km/h et passe les 15 Km en 44’17’’. De temps en temps j’aperçois mon pote au loin. On retrouve la voie verte et son asphalte parfaite pour les 6 derniers kilomètres avec maintenant le vent fort de face. Jean-Chris commence à fatiguer je le sens, sa poussée n’est plus franche. « Allez c’est presque finit, pousse, pousse, reste concentré ». Il pousse en maintenant un rythme de 19 à 21 Km/h suivant les rafales de vent. C’est très difficile. Ces derniers kilomètres sont éprouvants pour lui. Je calcule et me dis que peut-être je peux casser mon record de 1h04’. J’arrive au 20 Km en 1h pile. Mon pote jaune et Peter passent la ligne d’arrivée à ce moment là. On effectue un demi tour et le dernier kilomètre se fait vent de dos. Je tenais un bon 3’ au kilomètre avec vent de face. Mon record est donc faisable. Jean-Chris pars à fond avec ce qui lui reste d’énergie et je me retrouve à 25/28 Km/h jusqu'à la ligne d’arrivée ou un dernier demi tour casse le rythme, Sprint final et nous passons la ligne en 1h02’ !! Record battu, ouf …

Un VTT pour Deux . La Roche Vineuse.

Course originale s’il en est. La principe est le suivant. Deux coureurs se partage un vélo et se le passe à loisir. Il doivent franchir la ligne d’arrivée ensemble. La technique utilisée par les «champions » est le passage de relais toutes les 3 minutes. Cela permet au coureur de faire des sprints de 3 Mn puis repos sur le vélo 3 mn etc … Au bout du compte, ils sont toujours à fond effectuant un semi marathon en 1h07’ alors qu’il y a beaucoup de côtes très raides. Voilà pour la course. Moi je m’y pointe avec le KickBike pour faire les 28 Km en solo avec mon ami Christophe, Kickbiker lui aussi. C’est sa première course en KB, mais cycliste/fondeur/coureur accomplit, il a d’excellentes bases. La parcours est le suivant. Une boucle de 7 Km à parcourir 4 fois pour les 28 Km ou 2 fois pour les 14 Km. Chaque boucle est composée d’un aller ultra valonné avec une longue côte, 3 côtes courtes mais tellement raide que nous mettrons pieds à terre et courrons à coté des KB, et d’un retour sur la route goudronné assez rapide.
Voilà pour le décor.
Nous partons une cinquante de mètre avant la meute qui s’élance comme d’habitude à fond. Et c’est rien de la dire, puisque pour pouvoir rester devant on va être obligé de s’arracher les mollets dès le début. On boucle le premier tour en 21’. On en revient pas. Ils sont fous !! Si on continu comme çà, on tiendra pas le rythme. On doit se calmer et gérer l’effort. Dès le début du deuxième tour, la première côte nous calme. Les coureurs nous repassent. On les auras à chaque fois au retour où on arrive a prendre un 40 Km/h, mais à l’aller avec toutes les petites côtes qui sont des murs, pour nous c’est très très dur. Rajoutons le vent qui commence à se lever de face à l’aller, et la pluie au dernier tour, le tableau est complet. On passe le deuxième tour en 44’. La fatigue arrive. Avec Christophe, on est toujours ensemble. Mais au 17ème kilomètre, ma cuisse gauche donne des signes de crampes. Chaque poussée grossit le nœud. Zut ! Je m’arrête devant les secours et leur demande si ils ont quelque chose contre une crampe qui arrive. Regard interloqué. C’est la question ou le KB qui les laissent sans voix ? Tant pis, je repars sur le goudron. J’ai perdu deux minutes que je ne rattraperai pas. Il va falloir gérer ce muscle. Pendant le retour, j’en profite pour m’étirer tout en roulant. C’est un avantage du KB sur le vélo ou la course à pied. On peut s’étirer en prenant du repos dès que ça descend. Tant pis pour la vitesse, je joue le finish. Je passe le semi-marathon en 1h07’. Du coup, ça va mieux dès les dernières côtes. A chaque poussée, j’ai l’impression que ma cuisse double de volume. J’ai peur de la crampe. Alors mollo. Je ne courrai pas dans les côtes. Tant pis, je marche. Economie, économie. Finalement, la cuisse restera limite mais ne craquera pas. Je finis 3ème en 1h32’. Devant moi le premier coureur. Christophe finis premier en 1h30’. Il a conservé les fameuses 2 minutes. Superbe épreuve qui restera difficile pour les KB (on est bien supérieur sur le plat), mais finalement on doit être un peu maso non ?

dimanche 12 mai 2002

Challenge de la Paix et du Souvenir Pompertuzat.

Distance : 8,5 km. Profil : Dénivelé cumulé +/- 170 mètres Mon temps : 26’ Mon classement : 1er ! (mais même en Kickbike, c’était juste !) Catégorie : Kickbike. Temps : Chaud beau.
Je passe encore la parole au Kickbike. On ne l’arrête plus. :
Jean-Chris connais le parcours, c’est son terrain d’entrainement en course à pied. Moi je l’ai déjà fais une fois en 29’. Mais le pilote c’est lui. En tout cas d’après ce que je sais, ça ne va pas être facile, les montées sont très très raide. Le profil est comme suit : Descente raide. Montée longue, descente raide. Montée raide. Descente longue. Montée longue. Arrivée. Nous partons avec les coureurs. Petite bousculade mais Jean-Chris peux se permettre de sprinter car nous attaquons par une descente. 50 Km/h !! Viens ensuite la longue montée. Entre 13 et 15 Km/h. A froid, c’est pas évident. Enfin, je dis ça pour Jean-Chris parce que moi, pas besoin de me chauffer. Le premier coureur arrive derrière moi. Il me passe en haut de la côte. C’est un extra-terrestre ce mec ?! Les autres sont vraiment très loin derrière. Je le repasse dans la descente raide et me lance dans un côte raide, mais alors raide … tiens la preuve, Jean-Chris ne peux plus pousser. En sprint à 7 Km/h, autant courir à coté de moi. C’est ce qu’il fais. Après 3 ou 400 mètres de course à pied, il peux me remonter dessus à 10/12 Km/h. L’extra-terrestre me repasse. Il disparaît lentement. J’attendrai quelqu’un me dire plus tard que c’est un trialthèle du plus haut niveau. Je comprend mieux. C’est quand même très impressionant. La dernière descente pointe son nez. Je passe E.T et Jean-Chris se cale bien en avant sur le guidon et cherche une position aérodynamique. 40 – 45 - … 50 … 54 km/h !! Virage en épingle. Il se relève freine fort et vire séré pour attaquer la dernière montée. C’est la fin, il arrache tout dans la montée. 12Km/h. Il garde un bon rythme. Je suis dans un bon temps. J’arrive : 26’. Très content.

dimanche 28 avril 2002

Marathon d’Albi.

Distance : 42,2 km. Profil : Premier semi en légère montée. Retour en légère descente. Mon temps : 2h07’ Mon classement : 1er ! Catégorie : Kickbike. Temps : Frais, beau.
Je passe la parole au Kickbike. On dirait que ça lui plaît de raconter :
Ca y est. Mon premier marathon à moi et Jean-Chris. Que des premières aujourd’hui. D’après ses calculs, on devrais le faire autour des 2h15 ou 2h30 au vue des résultats du dernier semi. Reste toujours l’inconnu de la forme. Il a toujours l’angoisse de l’hypo. Pas moi. Mais ce matin il se sens en forme. Comme d’habitude, les gens nous regardent avec étonnement. Et il y a foule. 1700 coureurs, ça draine du monde ! L’organisation a l’air bien foutue. Nous partirons avec un handicapé 5 minutes avant le départ des coureurs à pied. Avec mon camarade à roulette, on papote sur la ligne départ sous l’œil de la foule. C’est un « HandBike ». Un truc balèze à trois roues avec chaîne, et dérailleur comme un vélo. Il n’est pas peu fier de m’expliquer comment il fonctionne. Comme moi il est admiré par les néophytes.Les coureurs sont dernières nous. Masse compacte prête à bondir. Coup de sifflet, on part ! On prend de suite la tête de la course. On la gardera jusqu’au bout. Jean-Chris pousse assez fort. Les boulevards sont dégagés et je trouve assez étrange de pouvoir rouler comme ça au milieu de la route. On continue à bien avancer jusqu’au kilomètre 5. Notre temps est de 14’. Rapide . He Jean-Chris c’est peut-être trop pour un marathon non? Il continue au même rythme, il me dit qu’il se sent bien. Kilomètre 10 : 30’. On m’arrête pour faire le plein d’eau. Il sont marrant ces humains à boire tous le temps. Est-ce que j’ai besoin d’eau moi ? Jean-Chris n’aurai pas dû partir en tee-shirt. Il fais très frais. Il aura d’ailleurs presque froids jusqu’à mi-course. A partir de maintenant, la route monte légèrement. Je tiens le 20 maxi à chaque poussée. De plus le vent se lève …. Et de face !! Le passage des tunnels est magique. J’ai « ma » moto qui m’éclaire la route et j’avance dans le noir. A la sortie, Jean-Chris regarde le compteur : 14 km/h !! Je l’ai bien senti, il montait !! j’accélère pour reprendre le rythme. Le passage du semi se fait en 1h06’. J’en reviens pas j’ai quasi le même rythme qu’au semi de Blagnac et toujours aucun signe de fatigue du pilote. Il a l’air bien Jean-Chris aujourd’hui. Le retour seras plus rapide puisque légèrement descendant. J’atteinds les 25 KM/H sur certaines poussées. La sortie du tunnel se fait même à 28. Kilomètre 25, je suis à 1h17’, kilomètre 30 à 1h32’. La fatigue commence à ce faire sentir dans les jambes de Jean-Chris. Depuis le demi- tour, je ne cesse de croiser la meute des 1700 coureurs. Tous me font signe. J’approche d’Albi. Les avenues s’ouvrent devant moi. Au 38ème killomètre, c’est le mur. Une côte qui est bien sympathique au départ mais là … J’ai commencé depuis un moment à doubler les derniers du semi-marathon. Ce mur … je le monte à 14 Km/h. Jean-Chris commence à avoir des sensations musculaires bizarres. Les crampes sont proches. Plus que 10’ à tenir, il ne va pas lacher là quand même ? Je ne vois pas mon copain le Handbike derrière moi. J’ai surement trop d’avance. J’y suis presque, je vois l’arrivée et Jean-Chris se me lance dans un sprint de fous ! Nous passons la ligne à plus de 30 Km/h en 2h07’. Jean-Chris n’en peut plus, il a les larmes aux yeux de fatigue. Nous avons fais le premier marathon en France en Kickbike…..

dimanche 10 mars 2002

Semi Marathon de Blagnac.

Distance : 21,1 km. Profil : Plat sauf une côte de 200 mètres très raide et une longue descente douce. Mon temps : 1h04' Mon classement : 1er ! Catégorie : Kickbike. Temps : Frais, très beau.
Le Kickbike voulant prendre la parole, je la lui laisse.
Enorme pression pour moi. En effet, première participation d’un Kickbike à une grande course en France. J’ai tout à prouver. Pour Jean-Chris c’est Interviews au départ, et moi je suis filmé par deux chaînes de télés pendant tout la course. Imaginez un peu que je craque. Inconcevable. Enfin, craquer c’est pas de moi dont il s’agit. Un Kickbike ne craque pas ! C’est plutôt mon pilote qui doit assurer.
Je pars en tête avec les deux handicapés. En attendant le départ je discute avec les fauteuils. Sympa les gars. Un des deux est un médaillé Olympique. La vitesse à laquelle il va rouler me le confirme. Top c’est parti. On lache les fauves. Comme d’habitude Jean-Chris s’interdit de partir trop vite, mais il a peur de se faire rattraper par les premiers internationaux qui sont venus pour gagner. Nous restons donc à 22/23 km. Il ne nous rattraperons pas. La stratégie de Jean-Chris: Première boucle pour repérer le parcours, voir où je nous pouvons attaquer, ou nous pouvons récupérer et visualiser les virages. Le départ se passe donc bien. Tout plat. Ensuite vient la longue descente (pas très pentue) vers la Mairie. Jean-Chris me cale bien derrière mon guidon de triathlète et j’atteind les 35 km/h. Après une paire de virages serrés surgit une courte descente très rapide avec un virage en angle droit à gauche. Puis une longue ligne droite fort agréable. Jean-Chris pousse à 21/22 km/h tranquillement parce que la côte va arriver, et les côtes en Kickbike, c’est l’enfer. En effet, contrairement à la course à pied où on peut ralentir et gérer une côte en endurance, là il faut accélérer et sprinter sinon …. Je recule !! Bref la côte arrive et mon pilote se lance dans le sprint de 300 mètres à 13 km/h. Arrivé en haut, il a le cœur à 300 tours minutes, envie de vomir et plus de souffle. Il relance doucement le temps de retrouver sa respiration. Calme, calme. Moi sa va bien. J’essai de me faire léger dans la côte pour l’aider comme je peux. Les premiers coureurs arrivent. Ils ne sont plus qu’à une centaine de mètres de moi. Je reprend mon rythme de 20/21 km/h, la forme reviens pour Jean-Chris. Je boucle le 10 km en tête et j’attaque le deuxième tour. Je maintient l’allure. Le side car dans lequel est assit le caméraman de M6 reste avec moi pour me filmer sur le deuxième tour. Je reprend la descente dans le village trop vite. « Mais qu’est ce que tu fais Jean-Chris ? !! Tourne !! MAIS TOURNE !! » Je rate le virage en bas et « magie » du Footbike (vive moi !!), il passe le trottoir contre lequel la force centrifuge associé à l’attraction terrestre voulais me projetter, en courant avec moi à la main. Passé cet obstacle, il me resaute dessus et repars comme si de rien n’étais. Le deuxième passage en côte arrive. A bloc, trois coup de chaque cotés et nous franchissons le sommet avec les premiers coureurs qui ne sont pas loin derrière. La fin n’est pas loin. Nous terminons sur du plat avec de plus en plus de public sur les trottoirs. Vous êtes venus voir des coureurs à pied ? Vous voyez une trottinette (à pied aussi !). Final au sprint ou Jean-Chris pousse à fond. Il lâche tout ce qui lui reste dans le ventre et nous passons la ligne en 1h04’. Pas mal pour une première. Je pense que la barre de l’heure est « cassable » avec un peu d’entraînement.