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jeudi 25 mai 2006

Randonnée VTT « La Teyrannaise ».


En ce Jeudi de l’ascention, je vais goûter aux joies de la rando avec les VTTistes une fois de plus. Le TeyranBike34 organisait 2 parcours VTT (40 et 15) et plusieurs parcours routes. Pour ne pas encore passer plus de quatres heures à me pourrir, j’opte ce jour pour le petit parcours de15 km. Cela devrait durer une heure et demi et des poussières. 320 participants toutes courses confondues pour l’édition de cette année.
On s’est tous perdus (moi 5 fois !), le parcours était balisé à la « j’en ai marre de vivre » ! parcours cassant, pas agréable pour les FB. Les VTTistes se sont peut-être amusés mais pas moi. Tant pis.

dimanche 14 mai 2006

Randonnée VTT « La Montpezatienne ».

Le VTT Club de Montpezat proposait 3 parcours .15, 25 et 40km. J’ai donc le choix (en temps) entre 1h30, 2h30 et plus de 4h. N’ayant aucun entraînement en ce moment, j’opte pour le 25 (qui sera en fait un 27).

Il fait très beau, un peu de vent, déjà chaud à 8h du matin. Comme toute randonnée, les départs se font au fil de l’eau. Je pars avec un groupe de VTT et m’élance à travers les vignes, les petits chemins qui montent (peu), descendes, serpentes. C’est très roulant. J’arrive à relancer, de longues portions de pistes bien plates, j’attaque, je me régale. La caractéristique de cette randonnée sera des kilomètres de sentiers tortueux entre les arbres. Quand je dis tortueux, c’est un virage tous les deux ou trois mètres. J’adopte une technique qui va s’avérer efficace. Le principe est d’avoir le pied coté intérieur du virage libre pour, soit relancer, soit assurer au cas où. La vitesse d’exécution, fais qu’au bout d’un moment, j’ai l’impression d’être à ski en train de slalomer. Pied droit « en dedans » en tournant à droite serré, on pousse, changement de jambe, on recommence à gauche, à droite, à gauche etc … C’est super. J’arrive à aller vite, à me faufiler sous les branches et entre les troncs. Je suis très en arrière et penché. Les cyclistes doivent avoir du mal, moi je m’éclate. Tous les virages sont légèrement relevés, le sol est sablonneux. En prenant bien appui et en mettant le poids du corps en arrière, l’arrière chasse et je passe encore plus vite. J’arrive maintenant à faire déraper (sans freiner) l’arrière à la demande. C’est complètement fun. Je serre tellement les arbres qu’à un moment, l’épaule droite s’encastre dans un tronc : Poum ! l’avantage du Footbike est que je ne tombe pas. Je tourne sur moi même, lâchant la machine et je reste debout en me tenant l’épaule. Grosse balafre sur toute la largeur de la viande. Rien de cassé, je repars.
Kilomètre 13, 1h pile et premier ravitaillement. Comme toujours, pas mal de gars qui m’ont doublés me voit arriver avec étonnement. « Tiens t’es là ? » »Mais comment tu fais ? » Quelques portions de petites routes goudronnées pour se reposer et on repart dans les virolos des sous bois. Nous sommes pas loin d’un Oppidum romain et nous roulons par endroit sur une ancienne voie romaine. Rouler dans les traces de chariots qui sont passés là 2000 ans auparavant, ça fais drôle. Qu’aurait-ils pensés nous voyant ? Ils sont fous ces Gaulois !. On attaque une longue descente en virages avec des marche en pierre très régulière de 50 cm de haut.
« Comment tu fais pour passer des marches pareilles ? »,
« _Suis moi un moment et regarde »
J’arrive en roulant jusque devant la marche, prend le FB à la Main, saute et repart. Les VTTistes derrières moi n’en reviennent pas de ma technique.
« Je te le prête à l’arrivée si tu veux essayer »
«_ heu … non merci .. trop dur ton truc ».
Mais ce changement de rythme est fatiguant à la longue. Je commence à avoir moins la pêche. Deuxième ravitaillement au 20ème kilomètre. Il nous reste 7 km à faire. Le ravitaillement est commun au 40 et au 25 (pardon 27). On voit la fatigue sur les visages. « Toujours là la patinette ? » Il fait chaud. Plus de deux heures que je cours, pousse et saute. Je commence à faire la gueule. On attaque de longues pistes forestières.. On devrait commencer par ce type de piste parce qu’à ce stade de fatigue, c’est pas drôle. Les vélos me doublent sans arrêt. Je marche au moindre faux plat. Plus de place au fun. Maintenant je passe sur la réserve, objectif finir. On traverse une forêt qui a dû brûler l’été dernier. Tout est noir, paysage lunaire. Impressionnant. Une méga côte à marcher, (les cyclistes aussi). On entre dans le village médiéval de Montpezat. Dernière surprise : Le passage dans une rue dont la largeur équivaut à celle d’un guidon, jamais vue ça ! Très rigolo, on crois qu’on va resté bloqué. Arrivée en 2h42’. Crevé. Mais je vais vite récupérer et je n’aurais mal nulle part les jours suivant. Je n’ai donc pas trop tapé dans les réserves. Le ravitaillement final est excellent. En plus des sucreries habituelles, on a droit à des sandwichs au pâté, fromage et dégustations de vins par les viticulteurs de la région. Bref, on refait le plein.
Bilan : Super randonnée que je recommande chaudement. Balisage impeccable, ravitaillements en quantité, ambiance sympa et parcours de rêve (surtout pour les FB car au demeurant assez roulant). Je rajoute que pour 6 euros l’inscription, nous avons eu droit au traditionnel tee-shirt et à une photo de très bonne qualité prise pendant la course et téléchargée depuis le site Internet du Club. (www.lamontpezatienne.com)