Temps
total 4h30, soit 8 Km/h de moyenne.
Temps
de roulage 3h25 soit 11 km/h de moyenne.
Distances proposées :
40, 65, 80, 100 km.
15°,
pluie, vent, boue à outrance, 40 km, 780 m de dénivelé positif, voilà le menu
de la journée.
Thierry et moi partons en tête de la meute des 936
vététistes venus affronter le blizzard caussenard du 1er jour de
Juin. Nous filons sous la pluie qui ne nous quittera pas de tout le trajet.
Nous commençons par une côte de 10 km dont une bonne partie est sur le bitume.
Par moment nous pouvons pousser un peu. En fait nous alternons marche et
poussée. La côte dure une heure et nous maintenons un petit 10km/h de moyenne
sur cette première partie. L’ascension finale sera sur un « single » boueux à souhait avec une
pente à plus de 30%. Tout le monde glisse en poussant sa machine, tombe, etc ….
Epique. Sur le plateau du Larzac, le vent souffle, la pluie tombe, vite on
remet les vestes, on se refroidit très vite. Nous entamons un chemin qui suit
la falaise. Courtes montée, petites pistes rapides, petites descentes pour relancer,
nous sommes sur un terrain très ludique pour nous. Dommage que des bouchons se
forment régulièrement (700 coureurs
ensemble …). Nous arrivons au ravitaillement au 20ème km en 2h25 après une
longue piste où la boue nous empêche de pousser correctement. Les bécanes sont
toujours en travers, les pilotes de VTT ne comprennent pas comment on avance
…nous non plus d’ailleurs. L’ambiance est plus « Retraite de Russie » qu’autre chose. Mais nous, on aime ça ….
Ravitaillement gargantuesque avec force pâtés, saucissons,
vin rouge et plus toutes les sucreries habituelles à ce genre de ravito. Un
mécano est là avec son matos pour les réparations d’urgences. Thierry le met à
contribution, il n’a plus de frein avant. Un groupe de jazz fait l’animation
musicale, belle ambiance.
Après une bonne demi-heure, rassasié, nous repartons (sous la pluie) pour la dernière partie. Nous sommes maintenant sur
un profil descendant. Nous allons attaquer un single pendant 20mn (descente de la Salvage). De la folie pure. Nous descendons à 30-35
km/h dans les sous bois en glissant, sautant dans tous les sens. Les vélos
s’écartent pour nous laisser passer et repartent derrière nous en admirant la
technique. Nous passons pour des cinglés. Quel pied !! De la glisse pure.
Un pilotage et un plaisir exceptionnel. On se RE-GA-LE !!
Nous doublons même un VTTiste à l’agonie dans une
relance de folie. On ne le reverra jamais …. Le ravitaillement nous a fait du
bien. Thierry fera une chute mémorable avec un saut périlleux avant. Plus de
peur que de mal. Rien de cassé. Un peu d’arnica et ça repart. Les dix derniers
kilomètres se feront sur chemin large et très roulant à profil descendant. Nous
poussons fort et avons encore du jus en réserve. Les crampes sont presque
présentent mais avec force gels spéciaux, elles n’arriveront pas. Nous
finissons donc l’épreuve (sous la pluie
bien sur) en parfait état physique. Par beau temps sec, nous partions sur
les 65 km sans problèmes. Rendez vous est pris pour l’année prochaine avec
l’organisation.