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mercredi 31 décembre 2003

2003…où après s’être perdu, notre héros étonne les cyclistes et brise l’heure sur un semi.

dimanche 16 novembre 2003

Le Semi Marathon de Châlon sur Saône.

Distance : 21,1 km. Nombre de concurrents : 150 Temps du 1er coureur : 1h09’ Catégorie : Kickbike. Temps : Soleil, froid, vent. (4°c) Heure : 15h.
Je crois que je n’ai plus voix au chapitre sans jeux de mots faciles. Mon Kickibke a décidé de raconter, je le laisse faire.
Il fait très beau, mais froid. C’est pas grave j’ai la forme. Enfin, moi j’ai toujours le forme. L’important c’est mon pilote. Lui aujourd’hui, il va bien. On démarre la journée avec de bonnes intentions, aujourd’hui on casse l’heure sur le semi ! !
Bon, c’est bien beau la parlote mais il faut y aller. On arrive sur site 1h30 avant le départ qui est prévu pour 9h. Pas un chat. Aïe ! c’est bizarre, je m’attendais à une grosse foule. Déjà que je suis tout seul avec mes roues, mais là on est vraiment vraiment tout seul !! Bon… Jean-Chris prend son dossard et on va faire un tour. Il fait un temps magnifique, ciel bleu parfais, un soleil brillant, mais 4°C et un vent … un vent du nord à décorner les taureaux. En étudiant le parcours, il s’avère qu’on aura le vent de face sur chaque tour. Re-aïe. C’est pas aujourd’hui que je pèterai le chrono. C’est connu, le vent de face est l’ennemi absolu du Footbike.
Reste le froid. Brrr … avec le vent c’est terrible pour mon pilote. Blouson chaud, bonnet, gants, il va s’échauffer en trottinant à pied. Et moi alors ? Il fait vraiment froid. Et puis toujours personne … quelques coureurs de çi de là mais pas la foule des grands jours.
Les gens arrivent petits à petits. Il est presque 9h et on s’aligne au départ. Il y a une grosse centaine de coureurs et quasiment pas de public. En fait, on se rendra compte pendant la course qu’il y avait plus de bénévoles que de public ! Très étrange comme ambiance. La raison, ou les raisons sont simples. Pour des raisons administro-politiques, l’organisateur a dû déplacer sa date de course. Depuis un an elle était prévue pour la semaine précédente. 15 jour avant, on lui interdit la date et on le repousse d’une semaine, avec en plus un départ tôt le matin. Personne n’a été prévenu. Pour les journaux spécialisés, c’était trop tard. Ce genre d’attitude vous flingue une course …. Résultat : un tiers de coureurs de moins et personne comme public. Mais quand je dis personne, c’est personne ! C’est d’autant plus étrange qu’on est quand même dans une grande ville. Châlon sur Saône ce n’est pas Cuge.
Bon, sur la ligne de départ Jean-Chris rêve … PAF ! ! un coup de feu, le départ est donné, « JEAN-CHRIS REVEILLE TOI ILS ARRIVENT !!! » ils nous foncent dessus ! ! merd, merd, merd …. Ils se réveille en sursaut et pars à fond en poussant comme un fou, pleins gazs ! ! ouf, au bout de 100 mètres on a creusé l’écart je peux souffler. J’ai eu peur moi. S’endormir sur la ligne de départ. A-t-on déjà vu ça ? non mais.
On traverse Châlon, c’est très joli. J’en profite pour faire une petite visite de la ville. Par contre, coté spectateur, c’est plutôt … comment dire …. Désertique ?
Ou alors c’est la fin du monde et les coureurs n’ont pas été prévenus ?
Les carrefours et les rond points s’enchaînent, et Jean-Chris jette toujours un œil en arrière pour voir notre avance. Il tiens à les avoirs à l’œil. La dernière fois il a foncé comme un fou et j’ai raté un virage. (Tu va voir que c’était ma faute…) J’espère ne pas recommencer cette fois-ci. Jettons un œil en arrière … personne !
Quoi ? On s’arrête immédiatement. Ils devraient être au loin de cette grande avenue. Ca y est on voit les premiers là-bas qui tournent ?
J’ai encore raté un virage ? (Mais qu’est ce que tu fou JC ? Tu dors au départ, puis tu rate les croisement …) On reviens sur nos pas. En effet dans un rond point les bénévoles ne sachant pas que je faisait partie de la course (à quoi sert le dossard je vous le demande) m’ont laissé passer tout droit avec un grand sourire au lieu de me dire de tourner. Bon, Le retard (1 à 2 minutes à tous casser) et le vent qui souffle fort feront que je ne casserai pas mon record aujourd’hui. Jean-Chris change d’objectif. Finir tranquille en pole position.
Je remonte donc la longue colonne de coureurs (face au vent). Les avenues sont larges, c’est sympa. Je finis par retrouver la tête de course. C’est un groupe de 5 coureurs qui courent à 16 de moyenne en discutant. Mais je ne vois pas la voiture ouvreuse. Qu’importe. Je vais rester avec eux pratiquement jusqu’à la fin. Je passe les 10 km en 34’.La configuration de la course est la suivante. Une grande boucle de 10 km plus deux fois la moitié de cette boucle. Cela veut dire le vent de face 3 fois ! Et à chaque fois c’est 15 Km/h maximum en poussant fort pour ne pas reculer. Comme en côte ! Je reste avec le petit groupe jusqu’au début de la dernière boucle. J’accélère, je les attends, bref, tranquille. Début de la dernière boucle, j’accélère pour ces 5 derniers kilomètres et je laisse mes compagnons de route. Au loin je vois un coureur tout seul qui me semble-t-il cours assez vite. La voiture balais que j’ai déjà doublée n’est pas là. Donc il devant nous. Je n’étais pas en tête ? je le rattrape, le double, personne au loin. Je suis sur une ligne droite de quasi 2 kilomètres de long avant l’arrivée. Je viens de passer le premier. Je finis seul au milieu d’une avenue énorme devant un public inexistant. Ambiance étrange. Petit sprint les derniers 100 mètres où le mollet gauche de Jean-Chris se réveille et se crampe en plein effort le rascal ! Il paraît que ça fait mal. Moi ce qui me fais mal ce sont les crevaisons c’est tout. Pas grave pour lui c’est l’arrivée. 1h12’.
Le premier a finit en 1h09’. Et oui il a toujours été en tête. Un extra-terrestre. Tellement loin que je ne l’ai jamais vu. Le dernier coureur que j’ai doublé était le second….
Bref, je ne suis quand même pas mécontent vu les conditions météo. Sans vent et quelques degrés de plus au thermomètre, cette course peut-être très rapide en Footbike. Peut-être que l’année prochaine je passerai la barre de l’heure ?
Ps : L’année d’après la course se fera sous des trombes d’eau, ce qui sonnera le glas de cette épreuve. Dommage pour eux.

dimanche 21 septembre 2003

Le Semi-Marathon de Mâcon.

Résultat 58’26’’.Catégorie Footbike V1Moyenne 21,7 Km/hDistance 21km,1230 coureurs à pieds.
1er coureur en 1h08’.

Aujourd’hui, je ne suis pas venu pour rigoler. Il fait beau, un peu frais, je suis en pleine forme, je connais le parcours bref, je ne suis pas venu pour faire de la figuration mais pour faire un temps. Objectif, faire moins de 1h02’, voire même passer sous la barre de l’heure. Le profil du parcours s’y prête. Quelques descentes pour gagner du temps, quelques côtes pas trop raide ou il faudra en perdre le moins possible.
Beaucoup, beaucoup de monde. Plus de 200 coureurs. Je pars avec 100 mètres d’avance avec la voiture et les motos ouvreuses. Je me suis arrangé avec eux, ils resteront derrière moi. Je ne serai pas gêné comme ce fut le cas sur d’autres épreuves. La route est toute à moi.
Je pars vite. La première boucle de 10 km se passe sans problème. Bon rythme, je passe le 5km en 12’ et le 10 km en 28’. Bigre ! cela laisse présager un temps canon , et je me sens en forme. La mi-parcours est un passage sur le stade municipal. Rouler sur une piste d’athlétisme, c’est magnifique. Je pousse à grande foulée à 25 km/h, supers sensations. J’attaque la deuxième boucle et au 13ème kilomètre, grosse fatigue. Zut ! Je regarde ma moyenne, je suis à 22 km/h. Il reste une côte assez raide, un long faux plat montant et le dernier kilomètre, descente douce. J’ai trop forcé, il faut que j’assure maintenant. Je maintient le cap sur la grosse côte (12 km/h), le ravitaillement est au sommet. Finalement je m’arrête prendre un jus d’orange. Je préfère perdre 30’’ ici plutôt que de m’effondrer avant la fin. Je repars en maintenant un bon 21 km/h dans les faux plat. Je suis crevé mais j’ai le moral, mon objectif est en vue. Les coureurs du 10 km ont tous déjà finis. Je suis donc seul sur la fin. La route est vide. Dans la dernière descente je souffle un peu pour me préparer au sprint final. Ca y est me voilà sur le stade pour le dernier tour de piste avant l’arrivée. Foule en liesse (gradins pleins), chrono grand format, j’accélère sur le dernier 100 mètres en « flying swap » (les connaisseurs apprécieront), le chrono annonce 58’, je sprinte de toutes mes force et je passe la ligne d’arrivée à bout de souffle. Pari gagné ! ! 58’26’’ !!
Conclusion : Cette course est la plus belle que j’ai courue. Epongeage et ravitaillement placés aux endroits stratégiques. Sécurité au top. Parcours magnifique. Beaucoup de public, le passage et l’arrivée sur le stade municipal est magique. Il y avait même des panneaux à l’attention des Footbikes pour nous donner la direction à un moment donné. Grand luxe non ? Il faudra absolument revenir l’année prochaine. Cette course peut devenir une référence pour nous avec des temps canon réalisables. Alors l’année prochaine, on revient avec des machines sur le semi et sur 10 km ? A oui pour finir, j’avais le dossard n°20, Catégorie F comme Footbike.

dimanche 14 septembre 2003

Le Semi-Marathon de Pont de Vaux.

Encore un petit nouveau. Il fait beau et pratiquement pas de vent où tout au moins un leger zef. J’ai la forme, donc grande journée en perspective … si je ne me perd pas.
Pas de dossard pour cette course. Je pars avec 2 handisports 100 mètres devant les coureurs. Je retrouve un handisport avec qui j’avais couru Cluny. Un Suisse de 63 ans. La pêche le papy !
Il fait presque chaud. Tenue d’été de rigueur. Top c’est parti, les chariots partent lentement, moi aussi mais quand même plus vite qu’eux. Pour une fois je ne sprinte pas au départ. Je maintient tranquillement l’écart d’avec les premiers coureurs en poussant entre 19 et 22 Km/h.
On traverse la ville par une longue avenue en faux plat montant, puis on attaque une longue côte. Elle n’est pas trop méchante. On se retrouve alors sur un plateau dans les forêts de Bresse. Très beau et plat voire avec des légères descentes où l’on récupère le dénivelé de la côte. J’atteins même les 35 Km/h à un moment donné. Mais les longues lignes droites sont ponctuées de virages en épingle avec du gravier. Méfiance donc dans les virages et en relance ! J’effectue le premier tour tranquillement, comme je ne connais pas le parcours, je ne veux pas me perdre et je reste au contact de la voiture ouvreuse. Je réalise pourtant un bon temps. Km 5 en 16’, km 10 en 30’. Le tour se finit le long d’un canal, ombragé. C’est agréable. Puis on reviens en ville en passant par le petit port de plaisance. J’attaque la deuxième boucle en solo cette fois ci. Je peux accélérer. La côte est plus dure à passer que la première fois. Derrière moi à quelques centaines de mètres se trouve Régis Roux qui a creusé l’écart d’avec le second coureur et le reste de la troupe. Je conserve un bon rythme mais je reste en deçà de mes possibilités. En fait, il fait beau, je suis en tête, je me balade. Je passe le km 15 en 48’. Je ne passerai pas sous la barre de l’heure aujourd’hui. Pas la peine d’accélérer et de se faire mal. Je garde le rythme. Vers le port de plaisance, je commence à doubler les derniers et je passe la ligne d’arrivée en 1h06’ sans toutefois m’arracher dans le sprint final.
En conclusion, beau parcours, ravitaillement (solide et liquide) et épongeage tous les 5 km, c’est un semi qui peut être très rapide pour nous. La côte n’est pas méchante et courte et on récupère bien sur les descentes. J’étais vraiment pas à fond et j’ai mis 1h06’. En se préparant bien, l’heure est « cassable » sur cette course.

dimanche 7 septembre 2003

La Charnaysienne.

Catégorie : Footbike V1. Distance 55 Km.Randonnée cyclos (pas de classement) Dénivelé + 500 m.

Le parcours est le suivant.
Charnay les Mâcons – Prissé – Chevagny – Verzé – Salogny – Igé – Montmain - Verzé – La Roche Vineuse – Bussières – Vergisson – Davayé – Charnay les Mâcons. La boucle fait 55 km pour un dénivelé cumulé de 500 mètres environ.
Pour une fois, on va se retrouver au milieu des cyclos. Le parcours qui est proposé est une randonnée. Donc pas de notion de classement. Cinq parcours sont proposés. 27, 55, 88, 111, 128 Km Avec Peter, nous choisissons le parcours de 55 Km. Soyons raisonnable pour une première. D’autant plus que des grosses côtes sont au menu. Le temps est parfais. Légèrement couvert mais la pluie ne menace pas. Il fait frais. Nous partons à 8h30 tranquillement sur des petites routes qui serpentent à travers les forêts. C’est très vallonné. Des côtes légères, des petites descentes, c’est agréable. Nous tenons un 18 de moyenne. De temps en temps, un groupe de cyclos nous dépasse, on discute, c’est sympa. Nous arrivons à Igé, au pied de la première difficulté. Une côte de 5 Km avec 300 m de dénivellé. Nous avons déjà parcouru 30 Km. Les muscles se font sentir. Dès le début de l’ascension, Peter attrape une crampe. Il s’arrête et continu à pied le temps que ça passe. Je garde un rythme de 11 km/h, 4 coups de chaques cotés et j’arrive au sommet après avoir doublé deux cyclos ! ! ! Je suis en pleine forme. Peter finit par arriver. Nous sommes au ravitaillement du mi-parcours. Nous profitons amplement des produits proposés en repartons pour 6 km de descentes à 45-50 km/h. Peter, plus lourd que moi file à toute allure, il est impressionnant. Il double même un cyclo qui ne s’y attendais vraiment pas. Le gars est resté bouche bée. Nous reprenons une petite route vallonée qui nous mène devant la dernière difficulté avant la grande descente vers l’arrivée. Nous avons 40 km dans les jambes et il faut faire la dernière grimpette. On commence quand même à fatiguer mais l’arrivée est proche. Nous montons donc vers Vergisson toujours à 11 km/h et sommes rejoint par un groupe de cyclo qui eux finissaient le parcours des 111 km. Nous allons rester avec eux pendant toute l’ascension à discuter. Eux en moulinant sur leur petit plateau, nous à fond en poussant comme des mules. Les derniers 100 mètres avant le sommet sont terribles, nous sommes à fond en sprint à 10 Km/h mais les muscles répondent bien, c’est un régal. Les cyclos n’en reviennent pas. Ils sont d’autant plus bluffés que Peter se lance dans la descente à plus de 55 km/h avec deux cyclos qui vont mettre un sacré bout de temps à le rattraper. Nous finissons en 3h40. Au compteur, 3h05 pour 55 km, soit 18 de moyenne. Beaucoup de gens intéressés à l’arrivée, tout ceux qui nous ont doublés viennent nous voir pour nous féliciter. Ils se demandent tous comment on a fait pour finir la rando et surtout pour monter les cols. On est super content et super fatigués. Finalement, un FootBike peut avoir sa place dans le milieux des cyclos.

1 VTT pour deux (La Roche Vineuse). Deuxième participation.


Il pleut depuis 2 jours sans discontinuer. Mais l’organisation est efficace et la pluie s’arrêtera 1h avant le départ. Reste qu’il fait presque froid et que le vent est de la partie. Donc, tenue de rigueur.
Aujourd’hui, je ne serais pas seul. Comme l’an dernier, il y a une « guest star ». C’est Michel Gagnard. Christophe Salinas qui avait gagné l’an dernier (1h28’) s’étant flingué un genoux, il est là pour les photos et nous encourager. Comme j’ai moi même des soucis musculaires, je ne vais pas trop forcer.

Le parcours est toujours le même. Toujours aussi sélectif et difficile. Le vent de face à l’aller avec 3 petites côtes qui sont de pires en pires à chaque passage ……
Boum, c’est parti !! On est en tête avec les vélos. Michel se détache lentement de moi et dès la fin du premier tour, il a quasi 1km d’avance sur moi. Sauf soucis particulier, il a course gagné. Pour ma part, je suis partis trop vite. Premier tour en 21’, deuxième tour, je suis dans les choux. Complètement crevé !! J’avance plus. Le vent de face est très difficile à gérer avec la fatigue. Deuxième tour à 43’. Pendant le troisième tour, la forme se maintient. Ca va mieux. Par contre, les côtes, je n’insiste pas à pousser. Tans pis je marche. L’an dernier j’avais fais pareil. Autant s’économiser vu mon état. Je boucle ce tour à 1h06’. La forme reviens sur le quatrième et dernier tour. Je me surprend même à accélérer un peu. Je finis mieux que l’an passé puisque je gagne 2’ sur mon chrono. Avec une bonne préparation et sans vent, je pourrai faire encore mieux.
Michel lui, boucle la course en 1h19’. Impressionnant !!

dimanche 2 mars 2003

Les 10 Km de Prissé.

Distance : 10 km. (12 pour moi) Nombre de concurrents : 180 Temps du 1er coureur : 31’Catégorie : Kickbike. Temps : Gris, froid, vent. Heure : 15h.
Décidement, Mon Kickbike est très bavard. Il insiste pour raconter cette course.
 
Une bien étrange course que je vais vivre là.
Tout d’abord, je serais le seul KB en course. Comme d’habitude, je me place quelques mètres devant les coureurs pour le départ. Jean-Chris a repéré le premier kilomètre, il est vent dans le dos. Très bien, ce sera plus facile pour creuser l’écart.
Top, c’est partis. Jean-Chris sprinte un bon coup puis me saute dessus et se met à pousser le plus fort possible pendant une centaine de mètre. 27 Km/h au compteur, il se retourne, ils sont loin derrière nous. Ca va. Nous prenons notre allure de croisière à 20/21 Km/h. Première côte. Ah ? on m’avais dis que c’était plat ….. La voiture de tête nous dis de passer devant, je vais trop vite.
« De toute façon il y a du monde à chaque croisement, bonne chance ! ».
Bon, la côte est courte et je la négocie à 12/13 Km/h, puis arrive la descente. A chaque montée correspond sa descente ! Et ainsi de suite jusqu'à ce fameux croisement ou … personne ! On a le choix. Une route à gauche, deux à droite. Je vais où moi ? Jean-Chris me pose par terre et gueule. Personne ne réponds. Moi j’irai bien à gauche mais il ne m’écoute pas. C’est vrai quoi depuis quand un tas de feraille donne son avis ? Bon assez attendu, demi tour, on vai bien croiser la meute. Nous arrivons à un carrefour où il n’y avait personne à notre dernier passage. Des personnes sont là avec drapeaux et tout le tintouin pour donner la direction.
JC :_Mais vous n’étiez pas là y’a 5 minutes !!
_Ben non il fait froid alors on attendait le début de la course pour sortir des voitures.
JC :_Mais c’est moi le début de la course !!!!!!!
_Et puis ils sont passés depuis un moment, vous les rattraperez pas !
Ben tiens. On va se géner, la chasse va commencer. Youpi, on va rigoler !! On va tenter d’abord de rattraper la fin de course et puis de remonter le maximum de personnes. Gaz !! On pars à fond et on va y rester jusqu'à la fin. On est à peut-être à mi course. Je vois au loin la voiture balais. On la double et entame notre remontée. On double, double double et je ne vois toujours pas la tête de course. Finalement on n’arrivera pas à remonter jusqu'à la tête, mais l’épreuve est intéressante. Je n’arrête pas de foncer jusqu’à la fin en zigzagant entre les coureurs. Je finis en 40’56’’ exactement pour 12 Km. J’ai même doublé des coureurs en côtes à 10 km/h au compteur alors que Jean-Chris est en plein sprint pour négocier cette montée.