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samedi 1 janvier 2005

10km du Maconnais

Comme l’année dernière, j’ai décidé de m’atteler aux 10km avec Florence qui inaugure sa première «vraie» course en Footbike. Loic lui est venu spécialement de Paris pour le semi. Après une semaine estivale, ce dimanche nous réserve une surprise. Le froid et le vent. On se gèle et ce n’est rien de le dire. Ne nous plaignons pas, il n’y a pas de pluie. Je reste en collant et sweat mais j’ai du mal à me réchauffer. Le vent glacial souffle très très fort ce qui est rare dans la région. J’aurais du prendre un bonnet. Quand je pense que 3 jours auparavant je me baignais à Montpellier...
Le parcours est identique à l’an dernier. Je le connais par cœur. Vu la météo et ma forme, je ne pars pas pour faire un chrono. Etre sous la barre des 30’ me suffira amplement. Je ne suis de toute manière pas en état de battre mes 27’. Je n’ai pratiquement aucun entraînement depuis 3 trois mois. Comme d’habitude, nous partons quelques mètres devant et dès le coup de feu, c’est sprint à plus de 25km/h pour se jeter sur les machines et entamer la grande descente qui va nous permettre de posséder une avance confortable sur les coureurs. Florence part comme une bombe dans la descente. Elle a beau être plus légère que moi, les roulements de sa machine sont de meilleure qualité que les miens et il n’y a pas photo, je n’arrive pas à la rattraper. Je dois pousser comme un malade pour reprendre du terrain sur le plat mais cela ne suffit pas. Je réussi à mi-course à revenir à son niveau, mais je préfère m’arrêter au ravitaillement. Elle ne s’arrête pas et consolide son avance. Je dois redoubler d’effort pour revenir au contact. On pensait que nous aurions le vent de face à l’aller et de dos au retour, mais celui-ci ne fait que tourner et finalement nous l’aurons dans le dos seulement 500 mètres. Par moment, il souffle tellement fort que lors d’une côte, avec le vent de face j’ai cru que je m’arrêtais. Avec le vent de dos, c’est comme en descente et Florence en profite pour filer encore plus vite. Son avance grandit. Dernière descente avant l’arrivée sur le stade. L’entrée sur la piste d’athlétisme se fait dans un virage à angle droit en bas de la descente. J’ai intérêt à faire attention, j’ai chaussé ma roue profilée à l’avant et l’étrier de frein est paramétré (zut, je parle comme un informaticien !) pour une jante plus large. Donc j’ai du mou à l’avant et pour freiner il me faut impérativement poser un pied par terre et bloquer du mollet. Géronimo !! Ca passe juste et je surgi sur la piste. Plus que 400 mètres (un demi-tour). J’ai Florence dans l’axe. Je jette mes dernières forces pour la rattraper. Je vais l’avoir !! Mais elle se retourne et me vois accélérer. Elle a aussi de la réserve et accélère. Je n’arriverai pas à la rattraper et elle passe la ligne quelques secondes devant moi. Je finis en 29’29’’ épuisé mais pari gagné !