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dimanche 3 octobre 2004

Les 10 Km du Mâconnais

Le 10 km du Mâconnais se déroule en même que le semi marathon du même nom et sur le même parcours. Le semi étant deux fois la même boucle que le 10 Km. Le parcours n’a pas changé depuis l’année dernière je vais pouvoir foncer. J’ai décidé de faire le 10km cette année histoire d’avoir un temps de référence sur cette distance, sachant que mes expériences précédentes n’étaient pas concluantes. Mon objectif est d’être sous la barre des 30’ et pourquoi pas 25’. Mais je n’ai pas la grande forme aujourd’hui. Une migraine m’a pourrie la nuit et le réveil. Beurk ….. Le bitume étant de bonne qualité, la machine sera équipée du kit de rabaissement arrière et de la roue profilée à l’avant avec pneu de 23 pouces gonflé à 6 bars. Je serais au raz du raz du sol. Temps couvert. Le départ se fait sous la bruine. Je me positionne quelques mètres devant la meute comme d’habitude. Boum, c’est parti. Je sprinte pour atteindre la première descente ou je peux souffler 500 mètres à près de 32 km/h. Les cinq premiers kilomètres sont descendants. Je dois donc gagner le maximum de temps dans cette partie pour limiter les pertes ensuite. Je suis à fond. Mais la difficulté viens de la météo. Le sol est mouillé, et les virages sur les bandes blanches sont dangereux. Glissades garantie. Je vire donc doucement, je perd peut-être du temps mais autant rester en course non ? Je passe le Km 5 en 13’40’’ et m’arrête au ravitaillement boire un verre de jus d’orange. La fatigue est déjà là, 13’ de sprint ça laisse des traces. Jusqu’au Km7, je récupère. Ça tombe bien, la pluie fait son entrée. Je n’y voit plus grand chose (lunettes de vue) et mes chaussures glisses sur le bitume. La poussée est plus difficile. Par moment on se croirait sur du sable. Km7, ça repart. Je retape fort le sol façon finlandais, la machine remonte à 24 km/h. Le stade arrive, je fais mon entrée tout seul. J’entend le speaker annoncer mon arrivée. Je frappe le sol très fort en allongeant la poussée. Plus de 25km/h avant le sprint final. Plein pot sur la ligne et passage à 27’ !! Objectif numéro un remplit, on verra la prochaine fois pour passer la barre des 25’. Michel et Christophe étaient partis eux pour le semi. A mi-course, christophe abandonne sur crevaison. Dommage. Michel continu sous la pluie et malgré un cafouillage lors du passage sur la piste au 10ème kilomètre qui lui fais perdre deux bonnes minutes, il finit honorablement en 56’. Il était près à passer sous les 55’ allègrement. Qu’importe, le record de l’épreuve est battu. Il devrait être pulvérisé l’an prochain !!