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vendredi 31 décembre 2004

2004… où notre héros évite un orage et explose un chrono

... et ça se passe aux 10 Km de Mâcon, à la randonnée cycliste de Crèsches sur Saône et lors de l'épreuve 1 VTT pour deux ...

dimanche 3 octobre 2004

Les 10 Km du Mâconnais

Le 10 km du Mâconnais se déroule en même que le semi marathon du même nom et sur le même parcours. Le semi étant deux fois la même boucle que le 10 Km. Le parcours n’a pas changé depuis l’année dernière je vais pouvoir foncer. J’ai décidé de faire le 10km cette année histoire d’avoir un temps de référence sur cette distance, sachant que mes expériences précédentes n’étaient pas concluantes. Mon objectif est d’être sous la barre des 30’ et pourquoi pas 25’. Mais je n’ai pas la grande forme aujourd’hui. Une migraine m’a pourrie la nuit et le réveil. Beurk ….. Le bitume étant de bonne qualité, la machine sera équipée du kit de rabaissement arrière et de la roue profilée à l’avant avec pneu de 23 pouces gonflé à 6 bars. Je serais au raz du raz du sol. Temps couvert. Le départ se fait sous la bruine. Je me positionne quelques mètres devant la meute comme d’habitude. Boum, c’est parti. Je sprinte pour atteindre la première descente ou je peux souffler 500 mètres à près de 32 km/h. Les cinq premiers kilomètres sont descendants. Je dois donc gagner le maximum de temps dans cette partie pour limiter les pertes ensuite. Je suis à fond. Mais la difficulté viens de la météo. Le sol est mouillé, et les virages sur les bandes blanches sont dangereux. Glissades garantie. Je vire donc doucement, je perd peut-être du temps mais autant rester en course non ? Je passe le Km 5 en 13’40’’ et m’arrête au ravitaillement boire un verre de jus d’orange. La fatigue est déjà là, 13’ de sprint ça laisse des traces. Jusqu’au Km7, je récupère. Ça tombe bien, la pluie fait son entrée. Je n’y voit plus grand chose (lunettes de vue) et mes chaussures glisses sur le bitume. La poussée est plus difficile. Par moment on se croirait sur du sable. Km7, ça repart. Je retape fort le sol façon finlandais, la machine remonte à 24 km/h. Le stade arrive, je fais mon entrée tout seul. J’entend le speaker annoncer mon arrivée. Je frappe le sol très fort en allongeant la poussée. Plus de 25km/h avant le sprint final. Plein pot sur la ligne et passage à 27’ !! Objectif numéro un remplit, on verra la prochaine fois pour passer la barre des 25’. Michel et Christophe étaient partis eux pour le semi. A mi-course, christophe abandonne sur crevaison. Dommage. Michel continu sous la pluie et malgré un cafouillage lors du passage sur la piste au 10ème kilomètre qui lui fais perdre deux bonnes minutes, il finit honorablement en 56’. Il était près à passer sous les 55’ allègrement. Qu’importe, le record de l’épreuve est battu. Il devrait être pulvérisé l’an prochain !!

dimanche 5 septembre 2004

1 VTT pour deux. La Roche Vineuse


Beau temps, chaleur, cette année, la météo est au rendez vous. Comme je n’ai rien à prouver sur cette course, j’ai décidé d’être cool. Mon objectif est de me faire plaisir sans me casser. Michel et Christophe, mes partenaires des dernières éditions ne seront pas là. C’est Olivier, grand tennisman qui s’y colle. Je lui prête le KB « jaune » pour l’occasion. Il a déjà roulé un peu avec, il connaît les difficultés de la chose. On s’organise pour faire le premier tour tout doux, et après on verra. On cherchera juste à rester devant les coureurs. Personnellement, je ne cherche pas à battre un temps quelconque, l’an dernier j’en avais bavé pour 1h30’. Cette course est vraiment dure et puis j’ai aucune préparation spécifique, donc cool, cool.
On se place une centaine de mètres devant les coureurs pour éviter la bousculade.
C’est partis !! On démarre pas trop fort en maintenant les coureurs derrière nous. Mais dès le début, le premier nous colle aux fesses. A chaque virage, je dis à Olivier de se retourner, le gars est là à quelques mètres. Fichtre, on accélère. Je me sens bien et je commence à pousser fort. Je tape à la Finlandaise et le KB flirte les 25 km/h. Toutes les petites côtes « cassantes » sont avalées à pleine puissance, j’accélère encore. Au troisième kilomètre, je me retourne, ce n’est plus Olivier derrière moi mais le coureur !! Mais qu’est ce qu’il fais là ? On attaque le retour de la boucle par la nationale, grandes descentes, longues montées. J’attaque dans les montées et laisse glisser dans les descentes (41,3 km/h maxi atteind). Passage du premier tour en 19’. Hou là là. C’est un peu vite çà, je tiendrai jamais. On avais pas dis cool ? Mes jambes sont d’accord et me rappelles qu’elles sont là. Les crampes ne sont pas loin. Zut ! Je calme le jeux. Les côtes seront courrues au deuxième tour et je maintiend l’allure sur le plat. Je frappe un peu moins fort en faisant attention au mollet gauche qui est celui qui me fais le plus part de sa présence. Olivier est revenu derrière moi. En fait il est en train de se tirer la bourre avec le premier coureur. Deuxième passage à 40’. Tiens ? je croyais avoir ralentit ? Bon je continue en gérant la fatigue qui arrive. Je m’arrête pour boire, je marche dans les côtes. On ne sais jamais, pas de risques. Donc, calmes dans les côtes et je frappe toujours fort sur le plat. Je conserve 20 km/h de moyenne. Olivier est à 3 minutes derrière moi. Les supers coureurs étaient sur le 14 km. Ils ne sont plus là. Olivier est tranquille en seconde position. Je passe le troisième tour (semi-marathon) en 1h02’. Wouah !! et là …. Patatras. Ma roue avant ripe, dégage, s’en va, me quitte, bref je tombe !! et pas n’importe comment !! je me vautre sur la ligne de passage du tour sous les yeux du public, et du speaker qui annonçait le passage des Footbikes. Je me relève dans un nuage de poussière le coude droit en sang. Un membre de la Croix rouge arrive en courant. Je lui dis qu’il prépare la salle d’opération pour dans un quart d’heure. Je repars. Il me reste un dernier tour. Si je compte bien, 1h02’ plus vingt bonnes minutes au tour, je suis sur une base de 1h25’. Quand je pense que j’étais venu tranquille…. Gaz !! je fonce, tant pis, après tout, j’ai la pêche autant en profiter. Je finis de me pourrir sur le dernier tour et je passe la ligne d’arrivée en 1h24’. Magnifique !! Olivier arrive juste après moi en 1h27’. Bravo, c’était sa toute première course. Bon alors, qu’est ce qu’on fait pour l’année prochaine ? on le tente tranquille une fois de plus ? hé hé ….

dimanche 29 février 2004

La rando cycliste Carrefour de Crèches-sur-Saône.

On va se méler une fois de plus aux cyclos.
Carrefour de Crèches sur Saône proposait plusieurs parcours cyclotourismes en ce dimanche 13 juin. 100 km, 80km, 60km, 40km et 20km. Coté dénivelé, le 100km est monstrueux (1250m), le 80km gigantesque, le 60km balèze, le 40km faisable (300m), le 20km presque plat. Je m’inscris pour le 60 Km. L’avantage c’est qu’à mi-parcours, on peut changer et basculer sur le 40km. Idem pour le 100km, à mi-parcours, on peut basculer sur le 80km. La promenade se situe dans le Beaujolais. Fleurie, Chénas, Julienas, St Véran, etc … tel seront les villages traversés.
Il ne fait pas beau ce matin. Beaucoup de vent, les nuages gris filent dans le ciel, 10°C à 7h du matin. Beurk. J’ai équipé le Kickbike de la roue avant standard ainsi que d’une sacoche de guidon pleine d’outils, barres de céréales, téléphone, carte IGN du secteur. Manque plus que la boussole … mais bon, je m’en sortirai sans elle. 7h00, départ. Les 5 premiers kilomètres se font sur une longue et large nationale. Heureusement vent dans le dos. Je file à 20/22 sans trop forcer. Je regarde sur ma droite le sommet vers lequel je dois aller. On ne le vois pas perdu dans les nuages noir. Qu’est ce qu’il fait là haut ? froid ? pluie ? ça vaut le coup que je monte ? Virage à droite, on sort de la route principale et on attaque les petites routes. Direction Fleurie. Vent de face et courtes montées violentes. Voilà le menu. Déjà que les montées ne sont pas les amis du footbikeur, mais si on rajoute du vent, alors là … ben c’est du 8-10Km/h en plein effort. Aux longues côtes succèdent les longues descentes. Je roule avec deux cyclos pendant quelques kilomètres. Les quelques côtes protégées du vent se poussent à 13Km/h, je suis à leur allure, puis hop, j’enchaîne à 40km/h dans les descentes. Ils ne me doublent pas. Encore des cyclistes qui se souviendrons de la trottinette ce jour là. Ils finissent pas me doubler dans une ultime côte. Ils me félicitent et disparaissent. Le ravitaillement est là. Il n’est pas vraiment indispensable pour moi, j’avais emporté tout ce qu’il faut au cas où. Autonomie totale. Je m’arrête il est 8h30 et je suis le second à m’arrêter de la journée !!. Au menu, jus d’oranges, abricots secs, pains d’épices et pleins d’autres choses. Il y a de tout et à foisons. On discute de ma machine qui étonne tout le monde. Il ne fais pas chaud. J’ai pris des suées, mais le fond de l’air est frais et le vent n’arrange rien. Je commence à avoir froid. Je repars vite sur une superbe descente dans les bois. Vivement la prochaine côte pour me réchauffer. J’arrive au croisement fatidique qui va déterminer la suite du parcours. A gauche je grimpe pour 40 km dans le brouillard vers les nuages, à droite il me reste 20 km et le ciel est dégagé. Je reste raisonnable et prends à droite. Le vent de face et les petites côtes suffisent à mon bonheur pour l’instant. Le route continue à travers les vignobles du Beaujolais. Julienas, StAmour, St Veran, les connaisseurs apprécieront. Physiquement, c’est toujours difficile, mais le paysage est magnifique. Les maisons aussi. Que des petits châteaux. Merveilleux. Cette ballade permet de découvrir la région. Je ne connaissais pas et c’est très beau. Je me régale. Par contre depuis mes deux compères avant le ravitaillement, plus personne. Je roule tout seul. Le marquage au sol est très bien fais. Par d’erreurs possibles. A chaque croissement, on a la petite flèche qui va bien. Impossible de se perdre. Je roule, je pousse, je roule, je pousse, etc …Une grande descente est là. Tiens ? Le panneau «Crèches-sur-Saône», 30Km au compteur. C’est déjà l’arrivée ? On retombe sur la grande nationale du début. Je reprend le vent de face et reviens au parking. Le compteur est à 35 Km, 2h pile ! J’en aurai bien fais un peu plus. A noter que l’organisation est impeccable. Le prochain week-end où il fais beau, j’essaierai le 60 Km. Le parcours est marqué au sol donc pas de soucis. Sinon, à l’année prochaine.
PS : J’apprendrai plus tard par des cyclistes ayant fait les parcours plus long qu’au sommet que j’ai évité, c’est l’enfer. Froid, pluie, vent, ils en ont tous bavé ….