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dimanche 1 septembre 2002

Un VTT pour Deux . La Roche Vineuse.

Course originale s’il en est. La principe est le suivant. Deux coureurs se partage un vélo et se le passe à loisir. Il doivent franchir la ligne d’arrivée ensemble. La technique utilisée par les «champions » est le passage de relais toutes les 3 minutes. Cela permet au coureur de faire des sprints de 3 Mn puis repos sur le vélo 3 mn etc … Au bout du compte, ils sont toujours à fond effectuant un semi marathon en 1h07’ alors qu’il y a beaucoup de côtes très raides. Voilà pour la course. Moi je m’y pointe avec le KickBike pour faire les 28 Km en solo avec mon ami Christophe, Kickbiker lui aussi. C’est sa première course en KB, mais cycliste/fondeur/coureur accomplit, il a d’excellentes bases. La parcours est le suivant. Une boucle de 7 Km à parcourir 4 fois pour les 28 Km ou 2 fois pour les 14 Km. Chaque boucle est composée d’un aller ultra valonné avec une longue côte, 3 côtes courtes mais tellement raide que nous mettrons pieds à terre et courrons à coté des KB, et d’un retour sur la route goudronné assez rapide.
Voilà pour le décor.
Nous partons une cinquante de mètre avant la meute qui s’élance comme d’habitude à fond. Et c’est rien de la dire, puisque pour pouvoir rester devant on va être obligé de s’arracher les mollets dès le début. On boucle le premier tour en 21’. On en revient pas. Ils sont fous !! Si on continu comme çà, on tiendra pas le rythme. On doit se calmer et gérer l’effort. Dès le début du deuxième tour, la première côte nous calme. Les coureurs nous repassent. On les auras à chaque fois au retour où on arrive a prendre un 40 Km/h, mais à l’aller avec toutes les petites côtes qui sont des murs, pour nous c’est très très dur. Rajoutons le vent qui commence à se lever de face à l’aller, et la pluie au dernier tour, le tableau est complet. On passe le deuxième tour en 44’. La fatigue arrive. Avec Christophe, on est toujours ensemble. Mais au 17ème kilomètre, ma cuisse gauche donne des signes de crampes. Chaque poussée grossit le nœud. Zut ! Je m’arrête devant les secours et leur demande si ils ont quelque chose contre une crampe qui arrive. Regard interloqué. C’est la question ou le KB qui les laissent sans voix ? Tant pis, je repars sur le goudron. J’ai perdu deux minutes que je ne rattraperai pas. Il va falloir gérer ce muscle. Pendant le retour, j’en profite pour m’étirer tout en roulant. C’est un avantage du KB sur le vélo ou la course à pied. On peut s’étirer en prenant du repos dès que ça descend. Tant pis pour la vitesse, je joue le finish. Je passe le semi-marathon en 1h07’. Du coup, ça va mieux dès les dernières côtes. A chaque poussée, j’ai l’impression que ma cuisse double de volume. J’ai peur de la crampe. Alors mollo. Je ne courrai pas dans les côtes. Tant pis, je marche. Economie, économie. Finalement, la cuisse restera limite mais ne craquera pas. Je finis 3ème en 1h32’. Devant moi le premier coureur. Christophe finis premier en 1h30’. Il a conservé les fameuses 2 minutes. Superbe épreuve qui restera difficile pour les KB (on est bien supérieur sur le plat), mais finalement on doit être un peu maso non ?

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