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dimanche 14 septembre 2003

Le Semi-Marathon de Pont de Vaux.

Encore un petit nouveau. Il fait beau et pratiquement pas de vent où tout au moins un leger zef. J’ai la forme, donc grande journée en perspective … si je ne me perd pas.
Pas de dossard pour cette course. Je pars avec 2 handisports 100 mètres devant les coureurs. Je retrouve un handisport avec qui j’avais couru Cluny. Un Suisse de 63 ans. La pêche le papy !
Il fait presque chaud. Tenue d’été de rigueur. Top c’est parti, les chariots partent lentement, moi aussi mais quand même plus vite qu’eux. Pour une fois je ne sprinte pas au départ. Je maintient tranquillement l’écart d’avec les premiers coureurs en poussant entre 19 et 22 Km/h.
On traverse la ville par une longue avenue en faux plat montant, puis on attaque une longue côte. Elle n’est pas trop méchante. On se retrouve alors sur un plateau dans les forêts de Bresse. Très beau et plat voire avec des légères descentes où l’on récupère le dénivelé de la côte. J’atteins même les 35 Km/h à un moment donné. Mais les longues lignes droites sont ponctuées de virages en épingle avec du gravier. Méfiance donc dans les virages et en relance ! J’effectue le premier tour tranquillement, comme je ne connais pas le parcours, je ne veux pas me perdre et je reste au contact de la voiture ouvreuse. Je réalise pourtant un bon temps. Km 5 en 16’, km 10 en 30’. Le tour se finit le long d’un canal, ombragé. C’est agréable. Puis on reviens en ville en passant par le petit port de plaisance. J’attaque la deuxième boucle en solo cette fois ci. Je peux accélérer. La côte est plus dure à passer que la première fois. Derrière moi à quelques centaines de mètres se trouve Régis Roux qui a creusé l’écart d’avec le second coureur et le reste de la troupe. Je conserve un bon rythme mais je reste en deçà de mes possibilités. En fait, il fait beau, je suis en tête, je me balade. Je passe le km 15 en 48’. Je ne passerai pas sous la barre de l’heure aujourd’hui. Pas la peine d’accélérer et de se faire mal. Je garde le rythme. Vers le port de plaisance, je commence à doubler les derniers et je passe la ligne d’arrivée en 1h06’ sans toutefois m’arracher dans le sprint final.
En conclusion, beau parcours, ravitaillement (solide et liquide) et épongeage tous les 5 km, c’est un semi qui peut être très rapide pour nous. La côte n’est pas méchante et courte et on récupère bien sur les descentes. J’étais vraiment pas à fond et j’ai mis 1h06’. En se préparant bien, l’heure est « cassable » sur cette course.

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